Une femme est morte, mardi, de la fièvre Ebola, dans un hôpital de l’est de la Sierra Leone, portant à deux le nombre de décès provoqué par la maladie dans le pays.
Alors que le virus est en passe d’être éradiqué en Guinée, ce n’est pas le cas en Sierra Leone, où les choses se détériorent. Une femme est morte, mardi, de la fièvre Ebola, à l’hôpital public de Kehema, dans l’est de la Sierra Leone, portant à deux, dans ce pays, le nombre de décès provoqués par ce virus très contagieux et le plus souvent mortel. C’est ce qu’a annoncé, ce mercredi, le ministère de la Santé, à Freetown.
La mort de la patiente est survenue dans une cellule d’isolement, a indiqué un responsable du ministère, le Docteur Brima Kargbo. Selon lui, six autres cas suspects « sont encore sous traitement »,
en précisant que des analyses concernant les six autres cas suspects dans cette région étaient en cours. Déjà, pas plus tard que lundi, le ministère de la Santé avait annoncé la mort d’un premier patient atteint de fièvre Ebola dans la même région. Suite au drame, il a déclaré « régions à haut risque » les zones de Kenema et Kailahun, où était décédé le premier patient, et a appelé ses habitants à limiter leurs déplacements.
Les autorités ont rapidement pris les devant pour ne pas que la situation s’aggrave. Des policiers, des agents du ministère de la Santé ainsi que des élus locaux sensibilisent, en effet, les populations et surveillent les déplacemments dans cette région proche de la Guinée, pays où l’épidémie s’était déclarée il y a cinq mois et où elle a fait une centaine de morts.
A noter que la Sierra Leone avait déjà enregistré des cas suspects de fièvre hémorragique, dont deux décès, mais l’analyse des échantillons avait exclu la présence de l’Ebola.