L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a convoqué une réunion d’urgence, mercredi et jeudi, à Accra pour tenter de contrer la propagation du virus Ebola en Afrique de l’Ouest, en compagnie des ministres de la Santé des pays concernés.
L’agence onusienne en charge des politiques de santé, l’OMS, a donné rendez-vous, mercredi et jeudi, aux ministres de la Santé des pays d’Afrique de l’Ouest afin de mettre en place un plan d’action de lutte contre la propagation du virus Ebola. Cette réunion se déroule à Accra, capitale du Ghana. « Il s’agit de la plus importante épidémie en termes de personnes atteintes et décédées et d’étendue géographique », a déclaré l’institution, dans un communiqué.
Un « relâchement »
« Les décisions qui seront prises durant cette réunion seront déterminantes pour combattre l’actuelle et de futures épidémies », poursuit le texte rapporté par l’AFP. Un plan de lutte contre l’épidémie devrait être discuté au niveau régional. L’OMS avait estimé que des « mesures drastiques » étaient nécessaires pour contrer l’épidémie. Le directeur régional de l’agence onusienne pour l’Afrique, le docteur Luis Sambo, avait déclaré être « préoccupée par la transmission en cours de l’épidémie aux pays voisins, ainsi que par le potentiel de propagation internationale ultérieure du virus Ebola ».
L’institution évoque un « relâchement » des trois pays concernés par ce virus pour expliquer la « deuxième vague » de cette épidémie. Les différents pays à envoyer une délégation sont la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Mali, le Sénégal et l’Ouganda. Différents partenaires de l’OMS impliqués dans la lutte contre le virus Ebola seront aussi présents, notamment des représentants de l’industrie minière, de Médecins sans frontières (MSF), de l’Institut Pasteur, de l’Union européenne et des Etats-Unis.