Une femme d’une soixantaine d’année est décédée du virus Ebola en Sierra Leone, qui ne s’est pas encore débarrassée de l’épidémie.
La Sierra Leone n’a pas encore fini de se débattre avec le virus Ebola. L’épidémie est toujours de mise dans le pays, où quatre jours après la sortie de l’hôpital du dernier malade traité et guéri, une femme décédée a été testée positive à Ebola. Selon Sidi Yaya Tunis, porte-parole du Centre national de contrôle d’Ebola (NERC), cette femme âgée d’une soixantaine d’années est tombée malade et décédée dans son village de Sella Kafta, dans la région de Kambia (nord-ouest), le 28 août. « Nous avons dépêché une équipe à Sella Kafta. Nous avons déjà identifié dix personnes ayant été en contact avec elle et qui sont considérées comme à haut risque », a affirmé ce porte-parole sur une radio privée locale. « Nous avons déjà isolé ces dix contacts, nous évaluons la nécessité de placer tout le village en quarantaine en cas de besoin », a-t-il ajouté.
Pourtant après la sortie d’hôpital, le 24 août à Makeni, dans l’est du pays, de la dernière malade d’Ebola qui a été guérie, la Sierra Leone espérait être sur la bonne voie pour être débarrassée du virus. D’autant que le pays n’avait pas connu de nouvelle infection depuis plus de deux semaines.
De son côté, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) confirmait que la Sierra Leone n’avait enregistré aucun nouveau cas pour la deuxième semaine consécutive, dans son dernier rapport hebdomadaire publié le 26 août. Pour le moment, le Liberia ne compte plus de cas. En Guinée, trois cas ont été recensés la semaine dernière, d’après l’OMS.
L’épidémie d’Ebola qui a fait 11 300 morts depuis fin 2013 sur un peu plus de 28 000 cas est apparue en Afrique de l’ouest. Les pays les plus touchés ont été la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia. Ebola a été découvert il y a près de quarante ans en Afrique centrale par un chercheur belge. A ce jour, il n’y a toujours pas de vaccin pour soigner le virus Ebola.