La psychose a fini par s’installer aux Etats-Unis où un établissement scolaires a cédé à la panique, notamment en plaçant en congé forcé une institutrice supposée en contact avec des personnes exposées au virus. En outre, un photo-journaliste a été privé d’une conférence pour avoir séjourné au Liberia.
Une semaine après le décès d’un homme atteint du virus Ebola au Texas, la psychose a fini par s’installer aux Etats-Unis où deux établissements scolaires du nord-est et du sud ont cédé à la panique, notamment en plaçant en congé forcé des institutrice supposée en contact avec des personnes exposées au virus.
C’est une institutrice d’une école élémentaire du Maine (nord-est) qui, selon le Portland Press Herald, a été placée en congé forcé pour trois semaines. En réalité, l’institutrice s’était rendue à une conférence à Dallas, siège du Texas Health Presbyterian Hospital où un patient libérien est mort le 8 octobre et où deux infirmières qui l’avaient soigné ont été à leur tour contaminées. Cette décision de congé forcé a été prise, jeudi, par le conseil d’administration de l’établissement, suite aux inquiétudes des parents d’élèves.
Selon les autorités dans l’Etat du Maine, « à l’heure actuelle, nous n’avons aucune information laissant penser que cette employée ait été en contact avec quiconque qui ait été exposé au virus Ebola (…). Pour répondre aux inquiétudes des parents et par excès de précaution, l’enseignante a été placée en congé payé pour 21 jours », période d’incubation de la fièvre hémorragique Ebola.
En outre, un photo-journaliste du Washington Post a été privé d’une conférence où il était invité à l’université de Syracuse, à New York. La raison, Michel de Cille était, en septembre dernier, au Liberia pour couvrir la crise Ebola, et serait rentré aux Etats-Unis il y a plus de 21 jours.
Malgré l’appel lancé par le Président Barack Obama qui a demandé, ce samedi, aux Américains de ne pas céder à l’hystérie ou à la peur face à l’épidémie d’Ebola, la psychose s’étend aux Etats-Unis.