L’hôpital de Labé, en Guinée, initie une sensibilisation à la fièvre hémorragique Ebola par le porte-à-porte.
Face à la propagation du virus Ebola, le directeur de l’hôpital Labé, Sall Ataoulaye, et son personnel font du porte-à-porte depuis le 1er août pour sensibiliser la population. La fièvre a été annoncée la semaine dernière dans la préfecture de Pita, dans le centre du pays, alors qu’elle était au début confinée dans la région forestière. De nouvelles consignes sont transmises aux familles.
« Comme vous le savez, la fièvre hémorragique virale est toujours présente dans notre pays. Si au début, la maladie était confinée dans la région forestière, maintenant c’est clair, elle s’est déplacée, elle est présente dans certaines préfectures proches de nous. Donc, c’est dire que nous avons tous intérêt à ce que les mesures d’hygiène qui avaient été relâchées, reviennent en force et qu’on les applique convenablement », a indiqué le directeur général de l’hôpital de Labé, rapporte Guineenews.
Respecter les règles d’hygiène
Ce dernier a rappelé que la maladie était transmissible et que la meilleure façon de rompre la chaine était de respecter sérieusement les règles d’hygiène. « Puisque, comme vous le savez, c’est une maladie transmissible, mais c’est une maladie aussi contre laquelle il faut lutter. Et la meilleure lutte c’est de rompre la chaine. En faisant quoi ? En respectant les principes d’hygiène », a-t-il dit.
Aucun cas n’a pour l’heure été détecté dans la région de Labé, « c’est une très bonne chose et nous devons mettre cela en valeur. C’est-à-dire que nous devons renforcer les mesures d’hygiène, les mesures de sécurité pour ne pas avoir à gérer directement la maladie », a insisté le directeur général de l’hôpital régional de Labé. Toutefois, des sujets-contact, c’est-à-dire des personnes qui sont entrées en contact avec un ou des malades d’Ebola, ont été signalés dans la zone de Pita, dans la région administrative de Mamou. Ces personnes sont en observation, dans l’attente des résultats des analyses du laboratoire de Conakry, ont affirmé des sources sanitaires.