L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est félicitée, ce jeudi, que le nombre d’infections hebdomadaires par le virus Ebola ait atteint son plus bas niveau depuis plus d’un an en Afrique de l’Ouest. Toutefois, l’organisation internationale reste prudente car les pays touchés ne sont pas encore débarrassés du virus.
Il y a une amélioration de la situation des pays touchés par le virus Ebola, qui sévit toujours en Guinée, Sierra Leone et Liberia. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est félicitée, ce jeudi 30 juillet 2015, que le nombre d’infections hebdomadaires par le virus ait atteint son plus bas niveau depuis plus d’un an en Afrique de l’Ouest.
Toutefois, l’OMS reste prudente car les pays les plus touchés sont loin d’être tirés d’affaire. L’organisation a notamment averti qu’un des cas en Sierra Leone, un patient décédé après s’être rendu dans la capitale Freetown, à la région de Tonkolili, dans le centre du pays, représentait « un risque conséquent de transmission ultérieure ». Le patient en question a été diagnostiqué positif au virus après sa mort à l’hôpital, le 23 juillet, selon l’OMS, qui estime qu’il a été en contact avec au moins 500 personnes, toutes à Tonkolili, « dont plusieurs sont jugées à haut risque ».
C’est à Tonkolili que le premier nouveau cas a été détecté, mettant fin à une période de 150 jours sans nouvelle infection dans le pays, qui commençait à souffler et reprendre espoir face à Ebola. D’après l’OMS, la situation est meilleure au Liberia, où il n’y a pas eu de nouveau cas pendant la même semaine, après une brève réapparition du virus, il y a un mois.
A ce jour, le virus Ebola, apparu en Afrique de l’Ouest pour la première fois en Guinée, a fait plus de 11 000 victimes. Le virus a été découvert pour la première fois en Afrique Centrale, dans les années 70, il y a près de quarante ans, par un chercheur belge.