Dylan Nahi est un handballeur français, qui évolue actuellement dans l’équipe de Kielce en Pologne, après un passage réussi au Paris Saint-Germain (2016-2021). Dans cet entretien avec AFRIK.COM, le champion du monde junior 2019 revient sur sa carrière professionnelle en Handball, ses moments de gloire et ses perspectives d’avenir.
Entretien
Qui est Dylan Nahi ?
J’ai 21 ans, et je suis handballeur professionnel. J’ai grandi à Paris, dans le 20ème Arrondissement. Ma carrière a vraiment démarré à l’âge de 15 ans, lorsque j’ai effectué mon premier match en professionnel avec le PSG. Après 6 ans avec cette équipe, j’ai rejoint, cette année, l’équipe de Kielce en Pologne, où je vis actuellement.
Pouvez-vous revenir sur vos débuts dans le handball ?
J’ai démarré le hand au collège, en classe de 6ème, au Paris Sport Club. A l’époque je faisais aussi du basket. Puis par hasard, alors que j’allais à un entrainement de basket, je me suis en fait retrouvé sur un terrain de hand. Je suis resté et depuis je ne l’ai plus jamais quitté.
Comment votre intérêt pour ce sport s’est-il confirmé ?
Il s’est confirmé au collège lorsque j’ai senti que le sport me passionnait, me faisait vibrer. Je souhaitais qu’il prenne une place encore plus importante dans mon quotidien. La suite logique pour moi était alors d’intégrer un sport-étude au lycée et ça m’a confirmé ce que je sentais déjà. Je voulais faire du sport ma vie, je voulais en faire mon métier.
Que représente le handball pour vous ?
Le handball constitue une grosse partie de ma vie, je me construis à travers ça. Plus jeune, j’étais entouré d’adultes, j’ai dû grandir vite, me développer vite que ce soit physiquement ou mentalement. Quand tu as 15 ans, que tu es encore adolescent, et que tu rentres en équipe professionnelle en étant entouré d’adultes, tu n’as pas le choix. Ça m’a donc permis de faire beaucoup de rencontres et d’apprendre énormément de mes aînés. Le hand a forgé ma personnalité dès mon adolescence. Et aujourd’hui, c’est mon métier.
Pouvez-vous nous décrire les émotions que l’on ressent lorsqu’on devient double champion du monde en catégorie jeune, à l’âge de 15 ans ?
A cet âge-là, on ne se rend pas réellement compte de l’enjeu, on est assez insouciant. Sur le moment on est juste content, d’autant plus qu’on le vit avec nos amis. C’est une expérience incroyable, parce qu’on fait partie des meilleurs du monde dans notre catégorie d’âge. Une fois l’euphorie retombée, ça nous donne envie d’aller plus loin. On veut passer un cap, réussir avec l’équipe de France A, l’élite du hand, mais on sait que ça demande encore beaucoup de travail pour performer à cette échelle.
Quels sont vos prochains objectifs dans le handball ?
Mon objectif principal est tout simplement de gagner un maximum de titres avec mon club et avec l’équipe de France. Cette année, ce sera principalement la Ligue des Champions. Puis viser Paris 2024, dans 3 ans. Mais entretemps, il y a encore beaucoup d’échéances où il faut être performant.