La Zambie, le Botswana, le Zimbabwe, et l’Afrique du Sud, ensemble dans une même équipe, la Southern Africa Sunshine Tour, défendent les couleurs du golf africain, jusqu’à dimanche à l’open « Stanbic Zambia ». En face : une solide concurrence internationale.
Cent quarante-cinq golfeurs internationaux s’affrontent, depuis jeudi à Lusaka, à l’open Stanbic Zambia. L’équipe africaine, formée de différents joueurs d’Afrique australe, défend, jusqu’à dimanche, les couleurs du Continent. Avec la présence des Européens et des Américains au tournoi, la concurrence s’avère très serrée.
La Southern Africa Sunshine Tour, l’équipe africaine, regroupe des sportifs de l’Afrique du Sud, du Botswana, de la Zambie et du Zimbabwe. En tout : cinquante professionnels et amateurs, pour se mesurer aux grandes nations du golf.
Face à eux les Etats-Unis, bien sûr, mais également l’Europe avec une équipe, la European challenge tour, de vingt-sept joueurs et non des moindres. Car le Suédois Mattias Nilson, vainqueur de la dernière édition ou l’Espagnol Carlos Bodiles, entre autres, ne sont pas venus là pour faire de la figuration.
L’Afrique du Sud, meilleur espoir africain
Le Sud-Africain, Roestoff, 63 ans, fait figure de chef de file dans les rangs panafricains. Considéré comme un sérieux prétendant au titre, il emmène derrière lui un bon collectif, avec notamment son compatriote Thabang (quatrième l’année dernière) et le Zimbabwéen Cayeux (vainqueur en 1991).
Dimanche, le vainqueur se verra remettre un chèque de 100 000 dollars (700 000 FF) par la banque Stanbic qui sponsorise l’événement. Si l’on peut regretter l’absence de la fine fleur mondiale du golf, il faut toutefois saluer cette belle confrontation qui offre un coup de projecteur international sur cette discipline en Afrique.