Au moins 31 personnes sont mortes dans un terrible accident routier au sud du Maroc survenu ce vendredi matin, près de Tan Tan. Parmi les victimes des enfants et le sportif Hassan Issengar. Neuf autres personnes ont été blessées.
Le Maroc est endeuillé par un terrible accident routier qui a eu lieu ce vendredi matin, à une quarantaine de kilomètres au sud de Tan Tan, sur une route menant vers Laayoune. Selon les autorités locales, au moins 31 personnes dont de nombreux enfants et l’ex-champion Hassan Issengar ont trouvé la mort dans ce nouveau drame routier. Neufs autres personnes ont étés blessées et deux se trouvent dans un état grave. Elles ont été évacuées vers l’hôpital Hassan II de Tan-Tan et le bilan reste provisoire.
L’accident se serait produit vers 6h lorsqu’un camion est entré en collision avec un bus qui transportait des enfants et une délégation de la jeunesse et des sports, de retour d’une compétition dans le nord du pays, avant de prendre feu, selon des autorités et des médias locaux. Pour l’instant les raisons ayant conduit à cette collision frontale ne sont pas encore connues.
Chaque année, l’insécurité routière cause la mort de près de 4000 personnes au Maroc, soit près de 12 en moyenne chaque jour. Il est le premier pays africain au regard du nombre de morts, devant l’Egypte et l’Erythrée. Les autorités marocaines ont mis en place plusieurs mesures pour tenter de combattre ce fléau, en particulier suite au pire accident de bus de l’histoire du royaume, qui avait coûté la vie à 42 personnes en septembre 2012 entre Marrakech et Ouarzazate dans le sud du pays.
Dès octobre 2010, un nouveau code de la route, plus coercitif a été instauré. L’an dernier, le gouvernement avait annoncé pour un montant de 250 millions d’euros, un renforcement des contrôles et un programme spécial d’aménagements des infrastructures les plus sensibles sur la période 2014-2017.
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’insécurité routière au Maroc représente un « coût socio-économique » d’un milliard d’euros par an, soit près de 2% du PIB national.