Depuis quelques années, on observe un phénomène de retour de la diaspora vers l’Afrique. Afrik.com est justement allé à la rencontre des Sénégalais de la diaspora qui ont décidé de rentrer pour contribuer au développement de leur pays.
Après avoir vécu en occident, ils n’ont pas hésité à rentrer au Sénégal pour mettre leurs compétences au service de leur pays. Afrik.com dans ce dossier spécial est allé à la rencontre de ces Sénégalais qui ont tous un parcours exceptionnel. Des profils tous aussi riches les uns que les autres. Tous sont unanimes sur le fait que le continent africain présentent d’énormes opportunités professionnelles, tant il y a à faire. Ils encouragent aussi les jeunes issus de la diaspora à rentrer pour se saisir des différentes opportunités qu’offre le continent.
Amadou Diokhane
Ingénieur de formation, il est rentré au Sénégal après avoir vécu aux Etats-Unis. Agé de 45 ans, celui, qui a servi dans l’armée sénégalaise pendant le conflit au Liberia, a pour projet d’électrifier tout le Sénégal grâce à une technologie très avancée. Il veut aussi démocratiser l’accès à internet dans le pays. Sans compter qu’il œuvre pour le développement de l’agriculture sénégalaise.
Aziz Fall
Directeur de la promotion de l’Agence nationale des énergies renouvelables (ANER), il est rentré en 2013, après avoir vécu pendant 15 ans au Danemark. Confronté au racisme, rien n’a ébranlé l’ascension de celui qui a été le premier noir a avoir écrit dans l’un des journaux considéré comme le plus prestigieux du Danemark.
Abdou Khadre Lô
Patron de l’entreprise Primum Africa, qu’il a fondé à l’âge de 27 ans, il a aussi décidé de revenir dans son pays d’origine après avoir effectué ses études en France, travaillé pour le Quai d’Orsay et même RFI. Celui qui a fait le pari de rentrer au Sénégal pour se mettre à son propre compte n’a jamais douté qu’il réussirait dans son pays.
Fara Ndiaye
Directrice des programmes au sein de l’ONG Speak Up Africa, basé à Dakar, qui mène des campagnes de prévention contre le paludisme, elle est rentrée au Sénégal après avoir vécu en Suisse et au Canada pour apporter sa pierre à l’édifice au développement de son pays d’origine.
Abdou Diop
A tout juste 28 ans, Abdou Diop, est directeur du bureau en Afrique de l’agence française Havas. Après des études de commerce en France, le jeune homme décide de rentrer sur un coup de tête dans son pays d’origine pour y tenter sa chance. Retour gagnant pour lui, conscient qu’il n’aurait sans doute pas eu la même opportunité, que s’il était resté en France.
Samba Kara
A la tête du parti politique NADEM, il est aussi rentré en février 2010 après avoir vécu en France puis aux Etats-Unis. Alors qu’il a créé un cabinet de notaire qui marchait à la perfection, à Manhattan, Samba Kara décide de tout abandonner pour œuvrer pour le développement de son pays. Il a de multiples projets de développement dans sa ville natale Louga, où il a commencé à installer des puits pour que les populations aient accès à l’eau.
Aicha Sy
Responsable de stratégie du port de Dakar à tout juste 27 ans, la Franco-sénégalaise, qui a vécu en France, a aussi fait le pari de rentrer en Afrique. Avant de déposer ses valises au Sénégal, elle a d’abord été en Tunisie, où elle travaillait à la Vice-présidence de la Banque africaine de développement. Elle non plus ne regrette pas son choix d’être rentrée surtout que les rangs des chômeurs ne cessaient de grossir en France. Elle fourmille de projets et pense à créer sa propre entreprise.
Rose Ndiaye
Responsable de la communication du groupe français Accor, au Sénégal, elle est rentrée sans hésiter après avoir effectué ses études de commerce en France. Pour elle, c’était clair dans sa tête dès le début que la France n’était pas une finalité en soi. Elle devait rentrer au Sénégal pour contribuer à l’essor de son pays. Elle aussi pense à fonder dans les années à venir sa propre entreprise.
Karim Sy
A la tête de l’organisation Jokolabs, Karim Sy a l’entrepreuneuriat dans la peau. Après avoir effectué une partie de ses études en France et au Canada, puis dirigé de nombreuses entreprises, notamment au Mali, il fonde Jokolabs, qui prône l’économie sociale.