Djibril War, puisque c’est de lui qu’il s’agit dans ces quelques lignes. L’homme tient de l’âge mais ses réactions sont celles d’un gamin de dix-ans. Il se croit mature politique mais il amuse souvent la galerie par ses contre-vérités, son manque de tenue et de retenue. Il est appelé maître et effectivement il l’en est un car expert des réactions irréfléchies, instantanées et honteuses.
Djibril War parle trop, va souvent à gauche quand son parti va à droite, s’attaque aux alliés du Président et à ses propres camarades de Parti pour se sentir exister politiquement, met dans la presse certaines conclusions de concertations des membres de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) car le sieur a la langue fourchue et pendue et pense ainsi être courageux. Sa liberté de ton n’est en réalité que bêtise verbale. Et c’est toujours désolés que les sénégalais l’entendent brasser du vent et résonner comme le tonneau vide que reflète son personnage. Quand il est à court d’idées et d’arguments, le sieur dégaine son arme contre Mahmouth Saleh, insulte Seydou Guèye et compagnie, menace de geler ses activités au sein de son parti ou de tabasser publiquement des députés de l’opposition, etc. Son verbe et ses muscles sont assez pourvus d’énergie musculaire mais sa tête est tristement vide. Ses agissements le démontrent aisément et il suffit de côtoyer certains militants de l’Alliance Pour la République (APR) ou de rechercher le nom du sieur dans le net pour s’en rendre compte avec consternation.
Ailleurs, l’on nous dit qu’il est Directeur de l’école du Parti (APR). Mais qu’enseigne-t-il, au juste, aux apéristes, si lui-même est, de manière aussi flagrante, pauvre en maîtrise de soi, en diplomatie et en stratégies managériales ? Même étant Expert judiciaire de formation, ancien député, Conseiller auprès du Président de la République, l’homme n’a appris de ses maîtres politiques, s’il en n’a jamais eu d’ailleurs, que les enfantillages du militant incompétent, irrespectueux, jaloux et frustré. Il marche toujours à tâtons et à reculons, aveugle et entêté, parce qu’il se fie au sable et non à la bonne direction du vent. Il est en effet malade du changement et du voisinage.
Ses attaques répétées contre des personnalités et responsables du Parti Socialistes (PS) sont légions. Il révèle, en effet, qu’il fait partie du petit noyau immature et dépassé de l’Alliance Pour République (APR) qui se refuse à l’ouverture et aux grands ensembles par peur de ne jamais y exister en tant qu’individualiste. Or, n’eut été l’élection du Président Macky SALL, fruit d’une grande alliance politique et tactique, l’homme peinerait à se faire un nom sur la place publique. En responsable politique, de combien de militants peut-il se targuer ? Quand on sait que dans sa propre commune et dans le concret du temps et de l’action politique, le Docteur Arona Coumba Ndoffène DIOUF l’affole à s’évanouir de par son investissement sur le terrain, ses initiatives et réalisations. Qu’a fait ou réalisé le vieux et prétentieux Djibril WAR à la Commune de Biscuiterie ? Au lieu de s’occuper du PS et de ses choix mûrement réfléchis, l’homme devrait se soucier de la survie politique de celui grâce à qui son nom et son visage sont connus de peu de sénégalais.
Le PS est comptable du bilan du Président Macky SALL, de son élection à ses réalisations actuelles. Ce fait, à lui seul, mérite que nous respections les sénégalais pour qui nous avons pris sur nous, en tant que parti politique, de contribuer au renforcement de la stabilité du pays et à son émergence continue, pour les générations présentes et futures. Cela nous a coûté cher mais nous l’avons assumé et continuerons de l’assumer car nous sommes pour le Sénégal et non pour les intérêts bassement individualistes. Nous avons préféré, dans une souffrance indescriptible, nous séparer de personnes qui comptaient pour nous mais rétrogrades et à la vision courte comme ce cher Djibril WAR. Nous l’assumons, par respect aux sénégalais, par éthique, par courage républicain et par respect à nos convictions et valeurs politiques.
Le Parti Socialiste (PS), pour que comprennent Monsieur WAR et ceux qui pensent ou agissent comme lui, c’est toujours une vision à long terme, quelles que soient les tempêtes du moment. Il rebondit toujours. Il n’y a qu’à revisiter son histoire au fil des années. Il n’y a qu’à demander au Président Macky SALL pourquoi le soutien du Parti Socialiste lui est si vital, à tout point de vue, au figuré comme au propre.
Le pain et l’eau, n’ont jamais manqués aux socialistes comme voudrait le fait croire Djibril WAR. Ce sont tous de vaillants travailleurs, en dehors ou dans l’attelage gouvernemental. Ils ne sont quémandeurs de rien. Qu’est-ce qui a permis au Parti Socialiste de tenir dans l’opposition durant les douze années du Président Abdoulaye WADE ? Que ne nous avait-il proposé pour nous allier à lui ? Que ne nous avait-il pas fait subir pour nous contraindre à le suivre ou pour casser totalement notre parti ? La seule réponse à toutes ces interrogations demeure que le Parti Socialiste, à travers sa direction, ses différentes instances et son Secrétaire Général, le camarade Ousmane Tanor DIENG, ne se sont jamais défaits du JOM, KERSA et MUN hérités de Senghor mais aussi de l’infaillible TOM (Travail, Organisation, Méthode) socialiste.
À chaque saison, ses fruits et son climat. N’en déplaisent aux impertinents et pressés. N’en déplaisent à ceux qui comme Djibril WAR ne savent pas lire les signes du temps et ne sont obnubilés que par leur petite personne.
Par Alain Sambou