Djibouti-Télécoms a inauguré samedi dernier son premier réseau de téléphonie mobile, Evatis. Dès le début de la commercialisation des portables, les guichets de vente sont pris d’assaut. Visite guidée avec le Directeur-général.
C’est la ruée vers les téléphones mobiles à Djibouti. » J’ai été obligé de demander au personnel commercial de revenir travailler l’après-midi (la journée de travail finit à 13 heures, ndlr). L’engouement est impressionnant. Nous sommes à plus de mille abonnés « , s’enthousiasme Mohamed Kamil Ali, Directeur-général de Djibouti-Télécoms. Lancé lundi dernier, le premier réseau de téléphonie mobile a trouvé son public immédiatement. C’est le chef de l’Etat en personne, Omar Guelleh, qui l’a inauguré samedi dernier en grande pompe. Djibouti-Télécoms est une entreprise publique qui appartient 100% à l’Etat. » Le nouveau central numérique est de 30 000 lignes, mais il est extensible à 100 000 « , explique Mohamed Kamil.
Désenclaver Djibouti
Evatis, le premier réseau djiboutien. Djibouti-Télécoms a déboursé environ 800 millions de francs djiboutiens (696 577 euros). Le groupe français Alcatel a été chargé des équipements et de l’assistance technique. » Alcatel a été retenu après l’appel d’offre que nous avons lancé en mai 2000. Il est notre partenaire pour la maintenance et l’assistance technique. Il n’est pas question pour l’instant d’actionnariat « , précise Mohamed Kamil. Djibouti-Télécoms compte rentabiliser le réseau dans six ans. » Nos études de faisabilité démontrent qu’au bout de six années et demie, l’amortissement de nos investissements serait achevé « , précise le Directeur-général.
Pour la période d’essai, avant le lancement officiel, 600 personnes possédant des lignes analogiques ont été retenues. Hommes d’affaires, ambassades… se sont vu décerner des portables. Le résultat a été plus que concluant. Les prix des portables et de l’abonnement oscille entre 100 et 200 dollars.
Djibouti-Télécoms profite de cette occasion pour faire peau neuve. Elle vient de s’installer dans ces nouveaux bureaux.