Depuis son entrée dans l’industrie de la musique, le chanteur tanzanien Diamond Platnumz a fait plus que chanter et écrire des chansons. Le roi du Bongo Flava s’est avéré être un leader, un mentor, un ambassadeur et, plus récemment, un enseignant. Au cours du week-end, il s’est rendu au Burkina Faso, pour un concert, prétexte pour donner quelques cours de « swahili ».
Au cours de la tournée de deux jours au Burkina Faso, Diamond Platnumz a interprété des chansons dont la plupart sont en « swahili », une langue parlée en Ouganda, au Rwanda, au Burundi, au Nord du Mozambique et, dans une moindre mesure, au Malawi, en Zambie et au Soudan du Sud. Quelque chose que la plupart des gens considéraient comme une initiative visant à enseigner la langue kiswahili à d’autres nations africaines.
Dans un clip vidéo qu’il a partagé sur les réseaux sociaux, Diamond Platnumz est vu en train d’interpréter sa chanson « Yope », un refrain en kiswahili qu’il a interprété à la fois en français. Suite à sa performance, son manager, Babu Tale, lui a confié l’enseignement du kiswahili à travers l’Afrique. « Continuez à travailler pour promouvoir le kiswahili en Afrique », a-t-il déclaré à Diamond Platnumz.
Les sentiments de Babu Tale ont été soutenus par d’autres utilisateurs de médias sociaux, qui ont noté que la star du Bongo Flava méritait en effet respect pour ce qu’il a fait à travers le continent. « Je suis vraiment désolé d’entendre ça », a commenté un fan. Le récent concert au Burkina Faso intervient à un moment où le chanteur tanzanien tente de percer dans les pays francophones pour étendre son empire musical.
Dans sa tentative d’atteindre le marché français, Diamond Platnumz, qui vient de signer un contrat juteux de plusieurs milliards de dollars d’Itel Africa, une entreprise de fabrication de téléphones, a collaboré musicalement avec plusieurs artistes de la République Démotique du Congo, dont la légende Koffi Olomidé et Innoss’B.