Bien que compliquées, les discussions entre groupes armés du Nord-Mali et autorités de Bamako, qui ont débuté le 16 juillet à Alger, s’achèvent ce jeudi 24 juillet. Les négociations, qui seront entamées à la mi-août, pourraient présager un accord, selon le ministre algérien des Affaires étrangères.
Au sixième jour des discussions entre les différents groupes armés du Nord-Mali et les autorités de Bamako, à Alger, la tentative de trouver un terrain d’entente entre le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et les groupes dissidents est encore prématurée. Les réunions, qui ont débuté le 16 juillet, se déroulent dans une résidence d’Etat fermée au public, mais les différentes délégations sont logées dans deux grands hôtels de la capitale algérienne. Les réunions doivent être suspendues jeudi 24 juillet avant le début des négociations directes prévues à la mi-août, qui se dérouleront avec la bénédiction du gouvernement malien, des pays voisins ainsi que des partenaires du processus de paix : ONU, CEDEAO, UE, UA et OCI.
Les participants vivent ensemble depuis six jours et lorsqu’une discussion coince en salle de réunion, les belligérants peuvent se retrouver le soir sur un canapé dans les salons des hôtels pour poursuivre la conversation, et surtout lors de dîners, car groupes armés et autorités maliennes doivent s’attabler dans la même salle. C’est ainsi que des cadres du MNLA et des ministres maliens dînent ensemble à moins d’un mètre les uns des autres, rapporte Press Afrik.
Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, estime que les réunions ont très bien débuté. Selon ses projections, les négociations devraient durer 100 jours. Passé ce délai, les autorités algériennes espèrent faire signer aux protagonistes un accord, le 24 octobre, date qui coïncide avec la Journée des Nations-Unies, et donc de la paix.