L’explosion d’une grenade sur un marché à Kigali, ce samedi 14 septembre, a fait un mort et huit autres blessées. La grenade avait été jetée vendredi soir au cours d’une attaque et n’aurait explosé que 24 heures plus tard.
Selon la police rwandaise, la grenade qui a explosé a été jetée la veille vendredi, alors qu’elle n’a pas explosé. Cette détonation de samedi, survient donc 24 heures après une première, qui a eu lieu vendredi. Il y a eu donc une seule attaque avec deux grenades lancées le vendredi. Une a explosé au même moment faisant un mort et plusieurs blessés et l’autre, coincée sur le toit du marché, a explosé le samedi faisant un mort et huit autres blessés.
Ces explosions qui interviennent au moment où la campagne des Législatives a pris fin ce samedi inquiètent plus d’un, d’autant que le scrutin se tient lundi. C’est d’ailleurs ce qui a poussé la ministre des Affaires étrangères rwandaises à accuser, samedi soir, l’opposition en exil, d’être derrière les attaques qui touchent le pays de façon régulière. Pour la ministre Louise Mushikiwabo, ces attaques seraient l’oeuvre d’opposants rwandais exilés en Afrique du Sud, qui se seraient alliés à la milice hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Il faut noter que le Rwanda est habitué à ce genre d’incidents, à l’approche d’une échéance électorale. L’on se souvient à la veille de Présidentielle de 2010 que plusieurs attentats avaient eu lieu, plongeant le pays dans la stupeur. Les attentats avaient à l’époque causé la mort de quatre personnes et fait une cinquantaine de blessés.
