Deux éléments des forces de défense camerounaises, qui effectuaient une opération de ratissage le long de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, ont péri lorsque leur véhicule est passé sur un engin explosif. En mai dernier, deux autres militaires avaient été tués dans la même région.
Nouveau drame dans les rangs de l’armée camerounaise. Deux soldats, qui effectuaient une opération de ratissage le long de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, ont perdu la vie lorsque leur véhicule est passé sur un engin explosif. L’attaque a été confirmé par le préfet du département du Ndian, Nwafua Lawrence, ajoutant qu’un capitaine de l’armée, qui se trouvait au poste lors de cette attaque, est « porté disparu ».
« Un groupe armé du mouvement sécessionniste a attaqué samedi, le poste avancé de l’armée dans la localité d’Ekondo-Titi… Lors de cette attaque, deux militaires ont été tués et deux autres blessés », dans le Sud-Ouest du Cameroun, a indiqué à Anadolu, ce dimanche 29 août 2021, le maire d’Ekondo-Titi, Nanji Kenneth. « Il y a aussi deux autres militaires qui ont été blessés. L’armée a également neutralisé quelques assaillants », ajouté, pour sa part, le préfet.
Zone côtière située près de la frontière avec le Nigéria, la localité d’Ekondo-Titi est fréquemment la cible des séparatistes anglophones qui ont pris pour repaires les mangroves où ils se replient après leur forfait. Les deux militaires, qui effectuaient une opération de ratissage ont vu leur voiture sauter un engin explosif, avant que les séparatistes n’ouvrent le feu sur eux.
Notons que depuis quatre ans, les deux régions anglophones du Nord-Ouest et le Sud-Ouest sont minées par un sanglant conflit entre les forces de défense camerounaises et des groupes armés, qui réclament l’indépendance des deux régions sous le nom « d’Ambazonie ».
