Deux cas de la maladie à virus Marburg ont été enregistrés au Ghana. Il s’agit des tout premiers cas dans le pays. En 2021, l’OMS avait annoncé la fin du premier épisode du virus Marburg en Afrique de l’Ouest. La maladie est une fièvre hémorragique qui a quasiment la même létalité que le virus Ebola.
Des prélèvements sanguins effectués le 8 juillet sur deux personnes dans la région d’Ashanti, au Sud du Ghana faisaient craindre la présence du virus de Marburg. Des échantillons avaient alors été envoyés à l’Institut Pasteur de Dakar, pour confirmation. Selon les autorités sanitaires ghanéennes, «les tests supplémentaires effectués à l’Institut Pasteur de Dakar, au Sénégal, ont corroboré les résultats».
Dimanche 17 juillet 2022, le Dr Patrick Kuma-Aboagye, directeur-général du Service de santé ghanéen, a toutefois précisé que «c’est la première fois que le Ghana confirme la présence du virus de Marburg». Il a en outre annoncé l’identification de 98 personnes comme étant des cas contact. Elles sont actuellement en quarantaine, ajoute le responsable qui précise qu’aucun autre cas de virus Marburg n’a pour l’heure été détecté.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, la maladie à virus Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores. Sa propagation s’effectue au sein de l’espèce par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux. La maladie débute de façon soudaine, avec une forte fièvre, des céphalées intenses et un éventuel malaise.
Rappelons qu’en septembre 2021, l’OMS avait annoncé la fin du premier épisode du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest. Cette annonce intervenait 42 jours après l’identification d’un cas unique en Guinée Conakry. Des pays comme l’Afrique du Sud, l’Angola, le Kenya ou la République Démocratique du Congo ont par le passé vécu des épidémies de maladie Marburg.