Dernier hommage des chefs d’Etat à Omar Bongo Ondimba


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Les obsèques nationales du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba ont eu lieu aujourd’hui, à Libreville. Son inhumation suivra jeudi, dans sa province natale du Haut-Ogooué. La dépouille du président Bongo Ondimba était exposé au palais présidentiel depuis qu’elle a été ramenée de Barcelone, en Espagne, où le dirigeant gabonais est décédé la semaine dernière, à 73 ans.

Plusieurs chefs d’Etat sont passés devant le cercueil revêtu du drapeau gabonais, parmi lesquels le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, beau-père de feu Bongo Ondimba, les présidents togolais, Faure Gnassingbé, camerounais, Paul Biya, et centrafricain, François Bozize. Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping a, lui aussi, pris part à la cérémonie.

Le président français, Nicolas Sarkozy, et son prédécesseur, Jacques Chirac, ont déposé des roses rouges et blanches au pied du cercueil. Celui-ci a été ensuite sorti du palais présidentiel pour les honneurs militaires avant d’être transporté à Franceville, où aura lieu une cérémonie privée d’inhumation.

Omar Bongo Ondimba a accédé au pouvoir en 1967, à la mort du premier président gabonais, Léon M’ba. Depuis, il a dirigé le pays sans interruption. Grace à l’exploitation pétrolière, le Gabon affiche l’un des PIB par habitant les plus élevés d’Afrique subsaharienne. Toutefois, le partage de ces richesses pose problème, près de 70% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Le défunt président gabonais et deux autres chefs d’Etat d’Afrique centrale – Denis Sassou Nguesso et l’Equato-Guinéen Obiang Nguema – ont fait l’objet d’une enquête de la justice française en rapport avec leurs biens en France. Selon Transparency International, la trentaine de propriétés de la famille Bongo Ondimba en France, d’une valeur total de près de 200 millions de dollars, n’ont pas pu être acquises avec le salaire présidentiel uniquement.

Le président Bongo Ondimba a clamé son innocence. Ces comptes bancaires en France ont été gelés en février.

Après sa mort, la présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, lui a succédé comme présidente intérimaire. Elle doit organiser une élection présidentielle d’ici la fin de juillet.

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Parmi les possibles candidats, figurent le vice-président Didjob Divungi di Ndingue, le fils du défunt président et ministre de la Défense, Ali Ben Bongo, et le chef de la diplomatie, Paul Toungui, époux de Pascaline Bongo, la fille et directrice de cabinet du défunt président.

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