Le président sortant de l’Union Africaine (UA), le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, en condamnant les violations des droits de l’Homme sur le continent tient au collet plusieurs de ses pairs Présidents, qui foulent aux pieds les droits de leur peuple. Ramaphosa a clairement indiqué que l’UA veut voir la démocratie prendre racine en Afrique.
Président sortant de l’Union Africaine (UA), le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a condamné les violations des droits de l’Homme sur le continent. Le chef d’État de l’Afrique du Sud a indiqué que l’UA veut voir la démocratie prendre racine en Afrique. Il a ajouté que son administration déplore toute forme de transgression des droits de l’homme, y compris la liberté d’expression et le droit de circulation, qui sont la pierre angulaire de la démocratie du pays.
« Quand il s’agit de l’UA, nous voulons évidemment voir la démocratie s’enraciner sur le continent. Les droits de l’Homme sont importants et constituent un aspect très important de notre politique de relations internationales. Nous déplorons toute forme de transgression des droits de l’Homme; la liberté de la presse, la liberté de mouvement, sa liberté d’expression. Nous le déplorons et le condamnons dans les termes les plus forts partout où cela se produit sur notre continent. C’est ce que représente l’Afrique du Sud », a-t-il indiqué.
Cyril Ramaphosa a également examiné la menace du porte-parole du Zanu-PF, Tafadzwa Mugwadi, de divulguer une « bombe » sur les motivations de la visite de l’ANC au Zimbabwe pendant le confinement en Afrique du Sud. Le président de l’ANC a déclaré qu’en ce qui le concernait, la délégation de l’ANC s’y est rendue pour une réunion avec l’allié de l’organisation. Cependant, dit-il, il espère que Mugwadi serait disposé à développer ses affirmations.
« Je suis sûr qu’il (Mugwadi) sera prêt à partager cela avec l’ANC et avec nous tous. Nous avons envoyé une délégation en tant que Congrès national africain, au Zimbabwe parce que le Zanu-PF est un parti frère pour nous; nous avons des liens profonds et forts avec le Zanu-PF. Il s’agissait d’exprimer son inquiétude et de découvrir ce qui se passait, de voir dans quelle mesure nous pouvions apporter notre soutien et de comprendre pleinement ce qui se passe. En ce qui nous concerne, il n y a rien de mal entre nous, il n’y a rien dans lequel nous pourrions nous cacher en ce qui concerne l’envoi de cette délégation », a déclaré Cyril Ramaphosa.