Des organisations non gouvernementales (ONG) du monde entier ont exprimé aujourd’hui leur ferme soutien à une déclaration conjointe des États membres de l’ONU condamnant la situation des droits de l’homme en Égypte, qui a été prononcée au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Dans la déclaration, les gouvernements ont exprimé leur «profonde préoccupation» face aux violations généralisées des droits de l’homme commises en toute impunité par les autorités égyptiennes.
La déclaration commune, signée par 31 États et prononcée par la Finlande à la 46e session du Conseil, a mis en évidence «les restrictions à la liberté d’expression et au droit de réunion pacifique, l’espace restreint pour la société civile et l’opposition politique». Il a également condamné l’utilisation des lois antiterroristes pour punir les critiques pacifiques.
«La déclaration du 12 mars met fin à des années d’absence d’action collective au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur l’Égypte, malgré la détérioration de la situation des droits de l’homme dans le pays», a déclaré Bahey Hassan, directeur de l’Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme. «Les pays devraient continuer à faire comprendre au gouvernement égyptien qu’il n’aura plus carte blanche pour emprisonner, torturer ou violer arbitrairement le droit à la vie ou tuer illégalement des personnes.»