Le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, est passé de vie à trépas, dans la journée du mercredi 10 mars 2021, à l’âge de 56 ans. Son décès a eu lieu dans un hôpital allemand, situé dans la ville de Fribourg. Il est survenu après plusieurs mois de bataille farouche contre un cancer. L’homme, de son vivant, était considéré par d’aucuns comme le potentiel successeur du Président Alassane Ouattara. Son décès a été suivi par une pluie d’hommages, notamment d’éminents artistes.
La Côte d’Ivoire, de nouveau en deuil !
Après Kanté Koly, président du Conseil d’administration du port autonome d’Abidjan, Laurent Dona Fologo, ancien président du Conseil économique et social, Tia Koné, ancien président de la Cour Suprême, et Laurette Andrée Yacé, vice-présidente de l’Assemblée nationale, ce fut au tour du ministre Hamed Bakayoko de rendre l’âme le mercredi 10 mars. La nouvelle de son décès a été annoncée au public par le président de la République, Alassane Ouattara, en personne, dans un communiqué lu à la télévision publique RTI : « Je rends hommage au Premier ministre Hamed Bakayoko, mon fils et proche collaborateur, trop tôt arraché à notre affection ».
Une information qu’il ne manqua d’ailleurs pas de relayer sur son compte officiel Twitter, via un communiqué diffusé le même jour : « Notre pays est en deuil. J’ai l’immense douleur de vous annoncer le décès du Premier ministre, Hamed Bakayoko, chef du Gouvernement, ministre de la Défense, ce mercredi 10 mars 2021, en Allemagne, des suites d’un cancer ».
Selon les informations recueillies, Hamed Bakayoko souffrait effectivement d’un cancer en phase terminale. Son état de santé s’étant subitement dégradé, les derniers jours qui ont précédé son transfert à l’extérieur, le ministre ivoirien – entretemps hospitalisé au début du mois de mars dans l’Hôpital américain de Paris – a dû être transféré en urgence dans la matinée du 6 mars dans un établissement sanitaire de Fribourg (Allemagne) afin d’y suivre un traitement expérimental. Trop mal en point, il rendra finalement son dernier souffle, le 10 mars.
Des hommages !
Comme on peut s’en douter, la perte de celui qui se faisait appeler « Hambak » n’a pas touché que le Président Alassane Ouattara. De nombreux Ivoiriens, aussi bien les célébrités que les personnes lambdas, ont réagi sur les réseaux sociaux suite à sa mort, les inondant de messages de sympathie et d’hommages les uns plus poignants que les autres. Asalfo, membre du groupe Magic System, lui a par exemple rendu hommage pour le « grand frère… ami… parrain » qu’il a été pour lui en particulier.
A cet exercice, plusieurs célébrités étrangères se sont également livrées. C’est par exemple le cas de l’illustre Grand P qui, dans la journée du mercredi 10 mars, a présenté ses hommages à Hamed Bakayoko sur sa page officielle Facebook. On pouvait en effet lire : « La mort n’est pas la plus grande perte que nous subissons dans la vie, la plus grande perte est ce qui meurt dans notre vivant. Repose en paix le père spirituel de toute une génération Hamed Bakayoko ».
A l’instar du peuple, les opposants ont également tenu à saluer la mémoire de ce grand homme politique. Pour N’Goran Djedri, l’un des dirigeants du premier parti d’opposition ivoirien, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Hamed Bakayoko était « un homme de conviction, qui avait une ambition pour les jeunes » et qui, ajoute-t-il, « est parti trop tôt ».
D’autres comme Charles Blé Goudé, rival acharné d’Alassane Ouattara actuellement en exil en Europe, a été l’un des premiers à lui rendre hommage.
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