Le « prophète » autoproclamé Shepherd Bushiri a annoncé, ce lundi, la mort de sa fille de 8 ans, qui avait été hospitalisée. Le mois dernier, les filles et la belle-mère du pasteur du Rassemblement chrétien éclairé ont été empêchées de quitter le Malawi pour se rendre au Kenya. En quelques jours, cependant, Israella a été autorisée à voyager pour se faire soigner.
Le prédicateur star millionnaire Shepherd Bushiri, impliqué dans une affaire de fraude et blanchiment, en Afrique du Sud, est en deuil. Le « prophète » autoproclamé a annoncé, ce lundi, la mort de sa fille de 8 ans, qui avait été hospitalisée. « C’est avec une profonde tristesse que j’annonce le décès de ma fille, Israella Bushiri », a-t-il déclaré, dans un message sur les réseaux sociaux. « En tant que père, je désirais la voir grandir et servir le Seigneur, cependant, la volonté de Dieu était qu’elle revienne à lui », a dit Bushiri, confirmant que cette fille avait toujours offert à sa femme Mary et à lui-même « un grand réconfort et une illumination ».
Le mois dernier, les deux filles de Shepherd Bushiri et la belle-mère du pasteur du Rassemblement chrétien éclairé ont été empêchées de quitter le Malawi pour se rendre au Kenya. En quelques jours, cependant, Israella a été autorisée à voyager pour se faire soigner. Le gouvernement du Malawi a indiqué qu’elle avait besoin d’un don de moelle osseuse.
Le 18 mars dernier, le « prophète » Shepherd Bushiri a déclaré qu’Israella luttait contre une infection pulmonaire aux soins intensifs depuis deux semaines. « Un médecin avait informé que si elle n’avait pas été bloquée à l’aéroport, la première fois qu’elle devait se rendre au Kenya pour une assistance médicale, elle ne serait peut-être pas décédée. Il est donc très décourageant et triste que ma fille soit devenue victime des persécutions auxquelles nous sommes confrontés de la part de l’Afrique du Sud », regrette le pasteur endeuillé.
Par ailleurs, le couple était attendu, ce lundi, devant un tribunal malawien dans le cadre de leur affaire d’extradition. Ils avaient fui l’Afrique du Sud une semaine après avoir été libérés sous caution de 200 000 rands (7,4 millions FCFA) par le tribunal de première instance de Pretoria. Les « Bushiris » et leurs co-accusés, Landiwe Ntlokwana, Willah Mudolo et son épouse Zethu, font face à des accusations de vol, de blanchiment d’argent et de fraude dans le cadre d’un prétendu plan d’investissement de 100 millions de rands (3,7 milliards FCFA).