L’humoriste franco-Marocain Jamel Debbouze évoquant le douloureux incident qui lui a fait perdre son bras, a témoigné que « depuis mon accident, tout ce que je vis, c’est du bonus, du sursis ». Jamel s »est livré dans une interview au magazine Jeux vous aime.
C’est le 16 janvier 1990 que Jamel Debbouze, alors âgé de 14 ans, s’était fait happer par le train Paris-Nantes en gare de Trappes. Une fois admis à l’hôpital, le médecin lui apprend qu’il ne pourra plus utiliser sa main droite, à la suite de l’accident. Une mauvaise nouvelle certes, mais loin de décourager celui fera par la suite rire le monde entier de par ses belles prestations.
« Le premier réflexe que j’ai quand le médecin me l’annonce, c’est de lui demander de me prêter un des stylos de couleurs qu’il a dans sa poche, car tout de suite, je m’entraîne pour commencer à écrire de la main gauche. Comme si cet accident était un non-sujet. Finalement, il ne fallait pas que ce soit un sujet », raconte Jamel Debbouze, dans une interview à Jeux vous aime, reprise par Bladi.
« Je me suis mis à danser tout de suite. C’était une manière de nier que j’étais freiné ou diminué ou que je ne pouvais pas faire comme les autres. C’était impensable. Impensable de pas arriver à mes fins, c’est-à-dire vivre comme je l’entendais : rire et faire rire », a témoigné l’humoriste, aujourd’hui âgé de 45 ans.
A la question de Patrick Sébastien de savoir s’il allait être plus heureux s’il était devenu footballeur, sa passion première, la réponse de Jamed Debbouze est sans équivoque. « Vocation ratée, tout ça à cause de mon ménisque ! Sinon j’aurais fait une carrière internationale ! Depuis mon accident, tout ce que je vis, c’est du bonus, du sursis », répond l’humoriste.