Asamoah Gyan, légende du football ghanéen, a brillé sur les terrains grâce à un talent exceptionnel. De l’Udinese au Stade Rennais, en passant par Sunderland, il s’est imposé comme un attaquant redoutable. En 2015, sa signature au Shanghai SIPG, avec un salaire hebdomadaire de 274 000 euros, en faisait l’un des footballeurs les mieux payés du monde.
Mais derrière cette réussite éclatante se cache une descente aux enfers aussi brutale qu’inattendue…
Une chute financière et personnelle brutale
Malgré des revenus colossaux, Gyan a vu sa fortune s’effondrer de manière spectaculaire. En 2018, il révélait ne disposer que de 724 euros sur son compte bancaire. Cette descente aux enfers s’explique par plusieurs facteurs : des salaires impayés à Kayserispor, des différends conjugaux avec son épouse Gifty et des tests ADN confirmant sa paternité sur ses trois enfants, suivis de lourdes indemnités ordonnées par la justice.
La métamorphose d’un champion déchu
Face à cette crise, Asamoah Gyan a su rebondir avec une résilience remarquable. Retiré des terrains, il s’est tourné vers l’entrepreneuriat au Ghana. Il a diversifié ses activités dans des domaines variés :
- Alimentation : Création de la marque Mama Vits, spécialisée dans les nouilles et le riz.
- Transport : Lancement de services de bus.
- Aviation : Fondation de Baby Jet Airlines.
- Sport et divertissement : Promotion de boxe et activités dans le tennis.
Une philanthropie engagée pour la jeunesse ghanéenne
Aujourd’hui, Asamoah Gyan consacre une grande partie de son énergie à des projets philanthropiques à travers sa fondation. En s’éloignant de toute affiliation politique, il se concentre sur le développement de la jeunesse ghanéenne, notamment par l’accès à l’éducation et aux opportunités économiques.