De l’exotisme sous le soleil charentais


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Affiche du festival Musiques métisses
Affiche du festival Musiques métisses

La 26ème édition du festival Musiques Métisses d’Angoulême, en France, met l’Afrique et les Caraïbes sur le devant de la scène, jusqu’au 4 juin. À l’affiche, des pointures telles que « le prince du raï » Cheb Mami, les trois pimpantes quinquagénaires sud africaines Mahotella Queens, et ainsi de suite.

L’Afrique et les Caraïbes sont les vedettes du festival d’Angoulême en France, pendant le week-end de Pentecôte. Sous le signe du jazz en 1976, l’édition s’est convertie en festival de musiques métisses. Christian Mousset, qui en est le directeur, améliore chaque année son « bébé ». De nouvelles programmations, de nouveaux chanteurs, qu’il va dénicher sur place aux quatre coins de la planète. Il s’attache à faire découvrir les nouveaux et jeunes talents du Sud.

Contrairement à la plupart des autres festivals, Musiques Métisses oeuvre toute l’année, grâce aux actions de « Quartiers Lumières ». Littérature, cultures urbaines, concerts au théâtre, ateliers divers et variés, axés sur la rencontre entre les peuples…

Des musiciens de 17 pays

À raison d’une petite dizaine de concerts par jour, les 45 000 fans de métissage qui comblent les trois salles de l’île Bourgines à Angoulême, pendant quatre jours, se laissent envahir par les musiques urbaines. Le chapiteau est le seul endroit où les concerts sont payants, « les gens peuvent participer à un maximum de concerts, sans débourser un sou. Ainsi, ils viennent de loin pour le festival », explique une membre de l’organisation. Les artistes travaillent à partir des rythmes traditionnels mais leur musique est ancrée dans notre époque : rap, reggae, kwaito. Au programme, Lekgoa, qui impose son talent dans l’univers du kwaito, tendance de la jeunesse des townships, mais encore Ballaké Sissoko, Positive Black Soul…

Les artistes de la jeune troupe Circus Baobab de Guinée épatent par leurs voltiges, leurs acrobaties, leurs pirouettes vendredi, samedi et dimanche. Evoluant autour d’une structure de quinze mètres de haut, s’accrochant dans les branches d’un monstre tentaculaire qui s’élève comme un arbre, les quarante artistes interprètent la légende du singe tambourinaire. Des émotions nouvelles au coeur de la Charente…

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