Le boxeur sénégalais Assane Faye va tenter d’arracher vendredi à Dakar la ceinture de champion du monde 2001 des poids moyens en boxe savate au Français Fréderic Bellonie, la star actuelle de la catégorie. Le combat s’annonce difficile.
L’ambiance promet d’être chaude vendredi soir au stadium Iba Mar Diop de Dakar pour le championnat du monde 2001 poids moyen de savate boxe française. En combattant chez lui, Assane Faye bénéficiera d’un public entièrement acquis à sa cause. Mais il aura fort à faire pour ravir le titre suprême, car en face, il affronte le Français Frédéric Bellonie, la star actuelle de la catégorie, qui entend bien garder sa ceinture.
Inconnu du monde international de la boxe, Assane Faye aura la lourde tâche de conquérir un titre qui a toujours échappé aux Sénégalais. Mora Mendy, Raymond Preira, Laurent Gomis, et bien d’autres, s’y sont déjà essayés. Sans succès. Point d’orgue d’une soirée de boxe avec trois combats d’ouverture, la rencontre Faye/Bellonie promet d’être électrique. L’un avait défait en demi-finale le Belge Tom Bieseman chez lui en Belgique, tandis que l’autre sortait sur ses terres le Russe Ruslan Sheremet. Tous deux ne veulent plus qu’une chose : le titre. Et chacun est le dernier obstacle de l’autre.
En face : un super champion
Champion du monde 97 et 99 (tous les deux ans), champion d’Europe 98 et champion de France 97, 98, 99 et 2000, Frédéric Bellonie n’a concédé qu’une seule défaite dans sa carrière en laissant échapper, cette année, sa ceinture de champion de France. » J’estime que ma défaite était assez litigieuse. J’ai beaucoup d’amertume et je compte bien remettre, vendredi, les pendules à l’heure « . Fleuron de la savate française, le Martiniquais aborde son combat avec la plus grande détermination.
» Je ne connais pas du tout Assane Faye, vous venez même de m’apprendre son nom. Mais c’est parfois mieux de ne pas connaître un boxeur car cela nous oblige à toujours rester sur le qui-vive. Le combat s’annonce chaud. Peu importe l’adversaire, il s’agit d’un championnat du monde. Je reste l’homme à avoir et j’imagine qu’Assane s’est préparé en conséquence. Je n’ai pas d’appréhension mais je ne sous-estime personne « . Tout est dit et le rendez-vous est pris.