Au Maroc, le Bureau central d’Investigations Judiciaires a mis hors d’état de nuire des membres de l’organisation terroriste Etat Islamique qui préparaient des attentats contre Casablanca.
Le Maroc de Mohammed VI sauvé du pire. C’est le moins que l’on puisse dire. Au cours d’une conférence de presse animée, lundi 28 octobre 2019 à Salé, le directeur du Bureau Centrale d’Investigations Judiciaires (FBI marocain), Abdelhak Khiame, a fait un exposé des investigations et autres interrogatoires menées par ses hommes. Ce point de presse fait suite à une série d’arrestations menées par le BCIJ, vendredi et dimanche derniers, notamment de personnes affiliées à Daech.
De l’aveu de M. Khiame, les différents prévenus, qui avaient pour mission essentielle de mener des attaques sur le sol marocain, en lieu et place de se rendre en zone de conflits, avaient tous prêté allégeance à l’organisation terroriste Etat Islamique. Il était donc question pour ces mis en cause, chez qui des armes en provenance de la région sahélienne ont été retrouvées, de frapper le Maroc et créer « un bain de sang ».
Le matériel de plongée saisi par les équipes du BCIJ, laisse croire, toujours selon Abdelhak Khiame, que c’est la bande maritime de la métropole qui était visée par des attaques meurtrières. Le patron du BCIJ, qui a révélé que les financements étaient acheminés par le biais d’un intermédiaire syrien, « en cours d’identification », indique que les sept membres de la cellule démantelée visaient des points stratégiques de Casablanca où ils comptaient mener des opérations terroristes de « très grande envergure ».