Cybercafé : vous prendrez bien une connexion ou un thé


Lecture 2 min.
Globe terrestre
Globe terrestre représentant une partie de l'Afrique

Si vous allez à Anvers, en Belgique, allez prendre un thé, ou vous connecter, au Ilé Afrik. Dès l’entrée, vous êtes happés par l’Afrique. Depuis quelques mois, ce café a investi la toile. A notre grand bonheur.

Anvers, c’est en pays flamand ou wallon ? C’est sûrement en Belgique. Et  » en Afrique « , répondrait Els Denayer, la patronne du cybercafé Ilé Afrik. Aller à Anvers et s’africaniser. La jolie brune bruxelloise a 21 ans quand elle ouvre son café à Anvers, en 1996.  » Je voulais tout de suite créer une ambiance chaude, africaine. Il y a plein de cafés salsa et reggae à Anvers, notre disc-jockey voulait surfer sur ces genres musicaux très en vogue mais je tenais à ce que l’Afrique entre dans mon café « , explique Els Denayer. Ilé Afrik s’est agrandi : le café a doublé sa surface et ouvert un magasin de disques.  » Est-il nécessaire de préciser qu’il s’agit de musique africaine ? « , ironise Els Denayer.

Le djembé résonne plusieurs fois

Le site d’Ilé Afrik a servi de tam-tam pour rabattre la clientèle africaine et les amoureux de l’Afrique.  » Les week-end, c’est bondé. Je reçois des e-mails de partout, me demandant notre programme. Notre clientèle africaine se compose essentiellement de Sénégalais et d’Ivoiriens « , précise Els Denayer. La partie la plus visitée du site est la rubrique musique qui met en valeur les morceaux joués au café.  » Ilé Afrik est devenu un endroit idéal pour la musique aux racines africaines et pour les gens qui l’adorent. Nous voulons réaliser une mixité sociale. Car, nous sommes convaincus que c’est notre devoir civique, surtout dans l’époque où nous vivons « , affirme explicitement Els Denayer.

Ilé Afrik ne doute pas d’avoir fait le bon choix,  » promouvoir l’Afrique étant un acte militant, un engagement « . Si vous allez à Anvers, faites-y un tour.

Logo Afrik.com
La rédaction d'Afrik, ce sont des articles qui sont parfois fait à plusieurs mains et ne sont donc pas signées par les journalistes
Facebook Instagram
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News