Le procès pour fraude présumé de la star de la musique nigériane, Azeez Fashola, connue sous le nom de scène de «Naira Marley», s’est poursuivi, hier mardi, devant la Haute Cour fédérale de Lagos, au Nigeria. La dernière audience a eu lieu le 13 juillet avant que le juge Nicholas Oweibo n’ajourne l’affaire, en raison des vacances annuelles du tribunal.
La Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a arrêté Naira Marley, Zlatan et quatre autres personnes, en mai 2019, dans le cadre d’une affaire présumée de fraude sur Internet et de blanchiment d’argent. L’artiste controversé a été interpellé le 20 mai 2019, mais a plaidé non coupable et a été libéré sous caution. Selon les révélations faites par l’EFCC, certaines des cartes de crédit découvertes dans sa résidence portaient les noms de Nicole Louise Malyon et Timea Fedorne Tatar.
L’artiste devrait répondre de 11 chefs d’accusation, frôlant le complot, la possession de cartes contrefaites et la fraude, a repris mardi à la Haute Cour fédérale de Lagos. Le deuxième témoin à charge, qui a commencé son témoignage peu de temps avant le confinement du Covid-19 en 2020, a poursuivi sa déposition hier mardi. Le tribunal a été informé qu’un total de 2410 messages avait été analysé à partir du téléphone du chanteur controversé Naira Marley.
Un deuxième témoin à charge, Augustine Anosike, a raconté comment les messages ainsi que différents numéros de carte de crédit ont été extraits du téléphone de Naira Marley. Cuisiné par le procureur Rotimi Oyedepo, le témoin a enfoncé le musicien. Naira Marley et ses complices risquent gros dans cette affaire.