Cyber-escroquerie et tricherie au Burkina et Sénégal : élèves et étudiants s’illustrent hors des salles


Lecture 2 min.
Drapeau du Burkina Faso
Drapeau du Burkina Faso

Si des candidats au baccalauréat ont récemment été arrêtés au Sénégal, pour tricherie via les réseaux sociaux, au Burkina Faso, élèves et étudiants excellent dans la cyber-escroquerie.

Lors du baccalauréat 2020, une rocambolesque affaire de tricherie avait défrayé la chronique. Onze candidats, pourtant admissibles, avaient été arrêtés puis déférés au parquet de la région de Tambacounda où a eu lieu cette triste affaire. Ils étaient accusés d’appartenir à un gang qui utilisait les réseaux sociaux et WhatsApp pour échanger les épreuves corrigées du baccalauréat. Il appartenait alors au Procureur de décider du sort de ces treize garçons et deux filles.

Au Burkina Faso, la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, récemment mise en place, vient d’effectuer sa première prise. Un réseau de présumés cyber-escrocs, trois élèves et un étudiant, vient d’être démantelé par ladite Brigade, créée en janvier 200 mais opérationnelle seulement depuis le mois de mai dernier.

Saisie par des plaintes d’une dizaine de victimes, la Brigade en question, dont une des missions est de lutter contre les infractions en matière informatique et au moyen des technologies de l’information et de la communication (TIC), a ouvert une enquête. Laquelle a abouti à l’arrestation de quatre présumés cyber-escrocs, spécialisés dans l’arnaque en ligne.

Le réseau est composé de N.C, né en 2000 et élève en classe de Terminale D ; de G.A, né en 1999 et étudiant en première année Transport Logistique ; de l’élève B.A.S, né en 2003 et de Z.S également élève, né en 2000. Les trois jeunes seront présentés devant le Parquet pour la suite judiciaire.

« Dans le contexte de la pandémie du Covid-19, où la population est amenée à réduire les déplacements et à favoriser les transactions en ligne, ce réseau s’est formé en 2020 à Ouagadougou. Ses membres faisaient des publications sur la vente d’articles à des prix imbattables sur le marché, via Facebook. Ils se faisaient passer pour des tenanciers de boutique de vente d’articles dans les différentes grandes villes du Burkina Faso », explique le Commissaire de Police Bantida Samire Yoni, Commandant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité.

Les mis en cause avaient réussi à utiliser des profils Facebook et autre de personnes tierces, pour se faire des identités biaisées.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News