Le gouvernement provisoire libyen dirigé par Abdallah al-Theni a présenté sa démission au Parlement élu.
La crise se poursuit en Libye. Le gouvernement provisoire libyen dirigé par Abdallah al-Theni, qui n’a d’ailleurs pas d’autorité réelle sur le pays, en raison de la présence de milices qui règnent en maîtres, a présenté sa démission au Parlement élu, selon un communiqué publié jeudi soir. La Libye est en proie depuis la chute de Mouammar Kadhafi à des milices qui s’affrontent pour le contrôle du pays.
Ce gouvernement en question, siégeant dans l’Est de la Libye pour échapper à la pression des milices fortement présentes à Tripoli a indiqué « avoir présenté sa démission au Parlement élu ». Il espérer voir le Parlement qu’il considère comme « la seule autorité légitime du pays, former un nouveau gouvernement représentant toutes les catégories du peuple libyen et capable de rétablir la sécurité et de bâtir un Etat de droit ». Un tel gouvernement est souhaité par la communauté internationale qui s’inquiète de la situation de chaos en Libye.
Selon le gouvernement sortant des miliciens à dominante islamiste ont pour but de former un gouvernement alternatif à Tripoli après avoir convoqué l’Assemblée sortante, le Conseil général national (CGN), dont le mandat a théoriquement expiré avec l’élection, le 25 juin, du Parlement. D’après lui, « c’est un acte de rébellion contre la légitimité représentée par le Parlement qui a été reconnu par la communauté internationale ».
La situation en Libye préoccupe de plus en plus la communauté internationale. Le président français François Hollande a appelé l’ONU a agir dans le pays au risque de voir le terrorisme se répandre.