La création d’un parti politique marocain, baptisé la « Gauche verte », a été annoncée jeudi à Rabat. Son programme comprend notamment, la mise à niveau de l’environnement à travers la rationalisation de l’usage de l’eau, l’investissement dans les énergies renouvelables, la préservation des richesses halieutiques et la lutte contre la pollution.
La « Gauche verte », dont le congrès constitutif est prévu en décembre prochain, oeuvrera également pour la mise à niveau économique et sociale, la qualification démocratique en matière de politique et des droits de l’Homme et la promotion de l’éducation et de la culture et des médias, a-t-on appris auprès des fondateurs de cette formation.
Quant aux chantiers que la « Gauche verte » compte initier, ils seront de nature, selon elle, à « contribuer à relever les défis de développement, de sécurité, de solidarité, de tolérance et de cohabitation, en plus de la consécration de l’égalité des sexes ».
Selon les initiateurs de la « Gauche verte », l’adoption d’un nouveau courant politique requiert le changement du concept du parti et une politique de programmes alternatifs. Cela suppose également l’organisation partisane fédérale fondée sur la régionalisation organisationnelle et politique, outre la collaboration aux côtés d’organisations de la société civile dans le cadre de contrats-programmes.
Au Maroc, il existe plus d’une quarantaine de partis politiques, dont une coalition de quelques formations qui forme l’actuel gouvernement dirigé par Abbas El Fassi du parti nationaliste « Istiqlal » (Indépendance).