Selon le ministère égyptien de la compagnie, jusqu’à présent, rien ne permet d’affirmer que l’avion de la compagnie russe qui s’est écrasé samedi dans le Sinaï s’est disloqué en vol, comme l’ont avancé des responsables russes.
Le crash en Egypte suscite toujours beaucoup d’interrogations. Rien ne permet, pour le moment, d’affirmer que l’avion de ligne russe qui s’est écrasé, samedi, dans le Sinaï s’est disloqué en vol, comme l’ont avancé des responsables russes, a déclaré, lundi, le ministère égyptien de l’Aviation civile.
Toutefois, le porte-parole du ministère, Mohamed Rahmi, a confirmé que l’équipage n’avait pas lancé d’appel de détresse avant que l’Airbus A321 de la compagnie Kogalymavia/Metrojet ne s’écrase dans une zone montagneuse de la péninsule égyptienne. Bilan du crash : 224 personnes mortes à bord. « Aucune communication des pilotes n’a été enregistrée par les centres de contrôle aérien à quelque sujet que ce soit », a-t-il ajouté.
Selon Mohamed Rahmi, les enquêteurs égyptiens, assistés d’experts envoyés par la Russie, la compagnie Airbus et l’Irlande, où l’appareil était immatriculé, sont retournés sur le site du crash.
L’avion s’est-il disloqué à cause d’un problème technique ou d’un acte terroriste ? C’est la question que se posent tous depuis le début de cette affaire. D’autant que l’organisation de l’Etat islamique a revendiqué le crash. Mais Washington a assuré qu’il était impossible qu’un tel accident soit provoqué par l’EI. De même, le Président Abdel Fattah al-Sissi a rejeté les affirmations de l’EI, dénonçant une « propagande contre les intérêts de l’Egypte ».