Alors que le groupe Etat islamique a réaffirmé, ce mercredi 4 novembre 2015, être à l’origine du drame, qui a fait 224 morts, Londres et Washington jugent probable qu’une bombe soit à l’origine du crash de l’avion charter russe dans le désert du Sinaï, en Egypte.
Les causes du crash de l’Airbus A321 de la compagnie russe Metrojet, peu après son décollage de la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, à l’est, ne sont pas officiellement établies, cinq jours après la pire catastrophe aérienne qu’ait jamais connue la Russie. Alors que le groupe Etat islamique a réaffirmé, ce mercredi 4 novembre 2015, être à l’origine du drame, qui a fait 224 morts, Londres et Washington jugent probable qu’une bombe soit à l’origine du crash de l’avion charter russe dans le désert du Sinaï, en Egypte.
Deux hypothèses sont envisagées dans le cadre de l’accident de l’avion russe qui a fait 224 morts, notamment 217 passagers et 7 membres d’équipage. Soit il s’agit d’une défaillance technique ou alors c’est un attentat. En Egypte, les enquêteurs ont extrait les données de la boîte noire contenant les paramètres de vol. La seconde boîte noire qui contient les conversations de l’équipage est endommagée, et nécessite donc beaucoup de travail. Et c’est sur les « témoignages » de cette boîte noire que comptent les enquêteurs pour connaître les origines réelles du crash de l’avion russe.
Mercredi soir, le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, a évoqué une forte probabilité que le crash ait été causé par un engin explosif se trouvant dans l’avion. S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, un haut responsable américain a, de son côté, jugé hautement probable l’hypothèse d’une bombe à bord.
La chaîne CNN, qui a cité un responsable américain ayant requis l’anonymat, évoque un satellite militaire américain qui a détecté un flash de chaleur dans l’Airbus au moment du drame.