Le ministre britannique des Affaires étrangères a pointé du doigt, ce mercredi, les failles dans la sécurité de l’aéroport égyptien d’où a décollé l’Airbus russe, dont Londres attribue le crash à l’explosion d’une bombe à bord.
Le crash de l’avion russe en Egypte fait toujours l’objet de toutes les attentions à l’international. Lors de sa visite aux Etats-Unis, pour rencontrer son homologue John Kerry, le ministre britannique des Affaires étrangères a dénoncé, ce mercredi 11 novembre 2015, les failles dans la sécurité de l’aéroport égyptien d’où a décollé l’Airbus russe. Selon Londres, c’est l’explosion d’une bombe qui a provoqué l’accident meurtrier qui a fait 224 morts.
D’après Philip Hammond, qui s’exprimait devant la presse, ce sont des failles dans les mesures de sécurité de l’aéroport de Charm el-Cheikh qui ont permis au groupe Etat islamique de perpétrer son premier attentat à la bombe à bord d’un avion. « Je ne pense pas qu’il y ait encore quelqu’un qui ne reconnaisse pas qu’il s’agit très probablement d’une bombe », a-t-il déclaré, soulignant qu’il suffisait d’un petit engin explosif doté d’un simple minuteur pour faire chuter un avion.
Pour le ministre, il ne fait pas de doute que ce sont les capacités de la sécurité au sol à Charm el-Cheikh qui sont en cause.
Pour Londres, c’est « probablement » l’organisation de l’Etat islamique qui est à l’origine du crash le plus meurtrier que la Russie n’ait jamais connu. « Il est hautement probable qu’un membre ou sympathisant du groupe terroriste Etat islamique ait placé une bombe dans l’Airbus russe qui s’est disloqué au-dessus du Sinaï en Egypte », avait déclaré le chef de la diplomatie britannique, Philip Hammond, à la chaîne américaine CNN.