Pas un seul survivant dans le crash qui a eu lieu en Egypte, ce samedi 31 octobre 2015. Les 224 occupants d’un avion charter russe, (217 passagers et 7 membres d’équipage) sont tous morts. La question est de savoir si l’avion s’est écrasé suite à une défaillance technique ou s’il s’agit d’une attaque terroriste.
Un avion russe s’est écrasé dans le centre de la péninsule du Sinaï, en Égypte, ce samedi, dans des circonstances qu’il reste encore à élucider : si les experts semblent pencher pour une défaillance technique, des islamistes ont revendiqué être à l’origine de la destruction de l’avion, un Airbus A321 de la compagnie Kogalymavia, plus connue sous le nom de Metrojet.
L’avion, qui devait se rendre à Saint-Pétersbourg, avait décollé à 5h51 heure locale (4h51 à Paris) de Charm el-Cheikh, au bord de la mer Rouge. Le contact avec l’appareil a été perdu 23 minutes après son décollage, alors qu’il volait à une altitude de plus de 30 000 pieds (9144 mètres) et après que le capitaine de bord se fut plaint d’une défaillance technique des équipements de communication, selon un responsable de l’autorité de contrôle de l’espace aérien en Egypte.
Les questions fusent de partout. Accident ou attentat ? Le doute persiste 24 heures après le crash, même si les gouvernements égyptien et russe contestent à priori la revendication par la branche égyptienne du groupe terroriste Etat islamique (EI) en représailles, selon elle, aux bombardements russes en Syrie.
Toutefois, les insurgés de Province du Sinaï, la branche égyptienne de l’EI ont assuré samedi avoir «?fait tomber?» l’avion russe sans préciser comment. Ils sont très actifs dans le Nord-Sinaï, leur principal bastion où ils commettent quasi-quotidiennement des attentats et attaques très meurtriers visant l’armée et la police.
Les experts militaires et du secteur de l’aéronautique estiment que les membres de l’EI ne disposent pas de missiles capables d’atteindre un avion à plus de 8 000 mètres, et n’excluent pas la possibilité d’une bombe à bord ou qu’il ait été atteint par une roquette ou un missile alors qu’il redescendait à la suite de défaillances techniques. Avec le Sinaï qui se situe à plus de 2 000 mètres d’altitudes, il faudrait peu aux insurgés pour qu’ils puissent atteindre un avion en plein vol, surtout lorsque l’appareil aurait volé très bas du fait notamment de défaillances techniques.