Un navire de la Marine française a capté des signaux émanant d’une des deux boîtes noires du vol d’EgyptAir Paris-Le Caire qui s’est abîmé en Méditerranée avec 66 personnes à son bord.
Les autorités égyptiennes ont annoncé, ce mercredi 1er juin 2016, qu’un navire de la Marine française a capté des signaux émanant d’une des deux boîtes noires du vol d’EgyptAir Paris-Le Caire qui s’est abîmé, le 19 mai 2016, en Méditerranée, avec 66 personnes à bord. Le vol MS804 est tombé entre la Crète et la côte nord de l’Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radar.
Toutefois, précise le ministère de l’Aviation civile dans un communiqué, il faudra attendre une semaine avant l’arrivée d’un autre bateau spécialement équipé pour remonter à la surface les deux enregistreurs de vol. « Les équipements de recherche d’un navire de la Marine française, le Laplace, ont capté des signaux émanant probablement d’une des deux boîtes noires de l’avion », a indiqué le ministère égyptien, précisant que le Laplace est arrivé mardi dans la zone de recherche,et est équipé de trois engins immergés de la société française Alseamar, capables de détecter les pings des boîtes noires jusqu’à 4 000 voire 5 000 mètres. En outre, un navire de la société Deep Ocean Search, équipé d’un robot permettant de repêcher les enregistreurs à une profondeur de 3 000 mètres, est attendu par les équipes de recherches dans la zone du crash, vers le 10 juin.
Seules les analyses des enregistreurs de vol, les fameuses boîtes noires, pourront permettre de connaître précisément les causes du crash qui restent jusqu’à présent inconnues. L’hypothèse de l’attentat, initialement mise en avant par l’Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l’incident technique. Surtout que des alertes automatiques avaient été émises par l’appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit et une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes.
Les autorités égyptiennes ont finalement confirmé que les pings provenaient de la boîte noire du vol d’EgyptAir.