Les familles des victimes du crash de l’avion d’Air Algérie ayant entraîné la mort de 116 personnes, dont 54 français, au Mali ont créée une association dans l’espoir d’obtenir plus d’informations de la part des autorités françaises.
Les familles des victimes de l’accident du vol AH5017, survenu au Mali, au mois de juillet, ont joint leurs efforts en créant une association leur conférant un véritable statut dans leurs revendications auprès du gouvernement français et de la compagnie aérienne Air Algérie, a indiqué ce jeudi dans son premier communiqué l’“Association AH5017-Ensemble”.
La quasi-totalité des familles des victimes françaises ont manifesté leur souhait d’adhérer. L’association est prête à accueillir toutes les familles peu importe leur nationalité. La présidente et veuve d’un des passagers, Sandrine Tricot, promet de « veiller à ce que chaque acteur concerné par ce drame assume ses responsabilités, et en premier lieu en nous informant en temps réel. Il est également indispensable pour nous d’avoir la certitude que des leçons pour la sécurité seront tirées »
Un soutien psychologique jugé médiocre
L’association attend également que le président français, François Hollande, respecte sa promesse concernant le déplacement au Mali des familles des victimes qui le désirent.
La vice-présidente, Léa Joly, déplore, quant à elle, les insuffisances du soutien psychologique mis en place par les autorités. « Nous sommes beaucoup à en avoir vraiment besoin et il n’est pas question pour nous d’y renoncer ou d’attendre plusieurs mois », a-t-elle déclaré.
Au total, 118 personnes, dont 54 Français, sont mortes le 24 juillet dans le crash survenu dans le nord-est du Mali. Le vol AH5017 d’Air Algérie reliait Ouagadougou à Alger.