Alors que des experts français, algériens, espagnols et maliens, ont été dépêchés sur le site du crash du vol AH5017 d’Air Algérie, dans la zone de Gossi, à environ 150 km de Gao, principale ville du nord du Mali, on apprend que les premiers restes des victimes sont arrivés en France.
Le vol AH5017 d’Air Algérie, qui reliait Ouagadougou à Alger, s’est écrasé dans le nord du Mali, jeudi 24 juillet dernier, 50 minutes après le décollage. En France, les premiers restes des victimes viennent d’être acheminés.
Des experts français, algériens, espagnols et maliens, ont été dépêchés sur le site du crash du vol AH5017 d’Air Algérie, dans la zone de Gossi, à environ 150 km de Gao, principale ville du nord du Mali. Un précédent bilan de 118 morts a été revu à la baisse. Il y aurait eu 116 morts au total. Et la France a payé le plus lourd tribut avec 54 morts. Plusieurs pays dont le Mali, le Burkina Faso et la France, ont annoncé avoir ouvert des enquêtes judiciaires sur l’accident qui serait l’oeuvre d’un mauvais temps.
Les experts français n’ont vu sur le site « aucun corps intègre, mais des corps profondément fragmentés (…). Aucun n’est identifiable par des mesures classiques de médecine légale, de dentisterie légale, ni même d’empreintes digitales », avait indiqué, à l’AFP, le colonel Patrick Touron, directeur adjoint de l’institut de recherches criminelles de la gendarmerie française.
Le Quai d’Orsay et le secrétariat d’Etat français aux Transports ont indiqué que « ce (vendredi) matin, les premiers éléments organiques et biologiques recueillis sur le site de la catastrophe par les spécialistes de la gendarmerie nationale et de la police scientifique, aux fins d’identification, sont parvenus à Paris ». Les victimes devront être identifiées grâce à leur ADN.