La Cour pénale internationale (CPI) a dévoilé un mandat d’arrêt à l’encontre d’Iyad Ag Ghaly, chef du groupe Ansar Dine, pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au nord du Mali entre janvier 2012 et janvier 2013. Émis initialement sous scellés en 2017, ce mandat accuse Ghaly de divers crimes, notamment meurtre, viol, torture, et persécution. La CPI a ordonné la coopération des États pour son arrestation.
La situation au Mali s’est détériorée en 2012 avec l’insurrection touareg et l’intervention de groupes islamistes liés à Al-Qaïda, notamment Ansar Dine dirigé par Iyad Ag Ghaly. Ces groupes ont contrôlé des régions comme Tombouctou, imposant une interprétation radicale de la charia et commettant de graves exactions. En réponse, une intervention militaire internationale a été lancée en 2013 pour restaurer la stabilité.
Accusations contre Iyad Ag Ghaly
Ghaly est accusé de crimes de guerre, dont le meurtre de soldats désarmés, viol, esclavage sexuel, mutilation, et attaques contre des lieux religieux. Il est également accusé de crimes contre l’humanité. Notamment de torture, persécution religieuse et sexiste, et actes inhumains causant de grandes souffrances. Ces actes auraient eu lieu principalement à Tombouctou et Aguelhoc.
La CPI a ordonné la préparation d’une demande de coopération pour l’arrestation de Ghaly et son transfert à La Haye. Le mandat d’arrêt souligne l’importance de la justice internationale dans la lutte contre l’impunité pour les crimes graves.