Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, a saisi l’opportunité de la célébration du 14 juillet 2020 pour disqualifier les traitements jusque-là avancés contre le Coronavirus, notamment l’hydroxychloroquine et bien sûr, le remdesivir.
La France célébrait, ce mardi 14 juillet 2020, sa fête nationale. Au nom donc de la Liberté, de l’Egalité et la Fraternité, le chef de l’Etat français s’est adressé à ses compatriotes, sans oublier de parler du Professeur Didier Raoult. Considérant la blouse blanche comme un « grand scientifique », Emmanuel Macron a indiqué qu’il ne prendrait pas de Chloroquine (son efficacité n’est pas prouvée, ndlr), s’il était diagnostiqué positif au Covid-19.
« De ce que j’ai compris de la science, c’est qu’il n’y a pas de traitement stabilisé. S’il n’y a pas de traitement stabilisé, je ne vais pas en prendre. Nous sommes le pays des Lumières, je crois à la rationalité scientifique », a déclaré le Président français, qui ne fait donc confiance à aucun médicament, du moment qu’il n’existe pas de traitement stabilisé.
Emmanuel Macron, qui, au début du mois d’avril, s’était rendu à l’IHU de Marseille pour rencontrer le Professeur Didier Raoult, juge qu’il est « normal qu’il participe au débat scientifique », met tout de même en garde que « ce n’est pas au président de la République ou à un politique de trancher un débat scientifique ».
Une chose est toutefois sûre, hydroxychloroquine ou remdesivir, tant que ces deux médicaments – dont l’efficacité n’est pas prouvée dans ce cadre – ne représentent pas un « traitement stabilisé », Emmanuel Macron ne compte donc pas les prendre en traitement. Pour sûr, en ses qualité de gardien de la Constitution française et garant de la sécurité des population, il veillera à protéger les Français, en attendant qu’un traitement stabilisé soit trouvé.
