La maladie du Coronavirus a vu naître un nouveau type de commerce au Sénégal, notamment axé autour du matériel de protection, principalement constitué de gants, masques et autres gels hydroalcoolisés.
Ils sont nombreux, au Sénégal, les jeunes qui se sont spécialisés dans le commerce lié à la maladie de Coronavirus, dont le premier cas a été testé positif le 2 mars 2020, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Bien avant même l’apparition dde ce premier cas de Covid-19, l’idée était venue à certains jeunes, sans travail, de se mancer dans le commerce de ùasque de protection.
En effet, quelques semaines avant l’avènement de la maladie, le Sénégal avait connu des moment de forte pollution, avec une poussière qui avait recouvert le ciel pendant quelques jours. Cette pollution, qui avait concerné toutes les régions du Sénégal avait provoqué une ruée des populations sur les masques de protection. C’est déjà là que les prix avaient commencé à flamber. En effet, d’un prix unitaire de 50 FCFA, les masques commençaient à se monnayer à 100 FCFA, 200 FCFA et même 300 FCFA.
Passée cette période de pollution, il ne manquait plus que le Coronavirus ne vienne s’inviter dans le quotidien des Sénégalais. Les masques de protection étaient devenus indispensables. C’est ce qu’ont compris nombre de Sénégalais qui ont jeté leur dévolu sur ce nouveau business. Des gens comme Abdoulaye Bâ se sont multipliés dans les coins et recoins du Sénégal pour mettre en place leur nouveau commerce juteux. En effet, le prix des masques qui était passé à 300 FCFA a grimpé jusqu’à 500 FCFA l’unité. certains peuvent coûter jusqu’à 3 000 FCFA.
« C’est exagéré. Ils ne doivent pas attendre que les gens soient dans l’angoisse, la peur au ventre d’attraper la maladie, pour effectuer des enchères sur les masques. C’est dommage que ces Sénégalais se démarquent pour en gruger d’autres », déplore Moussa Diaw. Même son de cloche chez Mame Diarra Mbaye qui fustige « cette hausse des prix soudaine sur des biens que nous ne connaissions pas avant cette maladie de Coronavirus. Je prie qu’elle disparaisse afin que nous retrouvions une vie normale, sans être obligé de porter un masque ».
Pour le moment, à l’instar de ses camarades, Abdoulaye Bâ, qui a tout abandonné pour se consacrer à le vente de gants, de masques et autres gels antiseptiques, se frotte les mains, mais interpelle toute de même ses concitoyens, dans la vidéo qui suit.