À Istanbul, ce mercredi 13 mai, quelques minutes avant la rupture du jeûne, les Algériens bloqués sur place ont été malmenés par la police. Pour avoir protesté devant le Consulat d’Algérie en Turquie, demandant leur rapatriement, les autorités ont répondu à coups de matraque.
Selon plusieurs témoins que Afrik.com a pu contacter, le manager de l’hôtel Grand Palace, où se trouvaient les ressortissants algériens, a pris la ferme décision de procéder à leur expulsion. En effet, la représentation diplomatique algérienne n’a pas payé leurs frais d’hébergement depuis 22 jours.
Consternés par la situation, ces Algériens interpellent à nouveau les autorités pour exiger leur prise en charge.
Des familles, des malades en état critique errent et sont contraints de dormir dehors au risque d’être contaminés par le Covid-19 ou verbalisés pour non-respect du couvre-feu. Selon des témoins, les forces de l’ordre turques procèdent à des verbalisations, dont le montant pourrait atteindre 5 000 livre turque (environ 660 euros).
Selon nos témoins, la situation de ces concitoyens, jeunes et moins jeunes, est catastrophique. Le cauchemar et le calvaire de dizaine de familles algériennes bloquées continuent.
