L’Algérie, où le premier cas de Coronavirus a été détecté le 25 février, et qui compte 7 201 personnes testées positives au Covid-19, a décidé de rendre obligatoire le port du masque. Seulement, contrairement au voisin marocain qui en produit en quantité suffisante, le masque est une denrée rare en Algérie.
Alors que le premier cas de Covid-19 a officiellement été déclaré sur le sol algérien le 25 février dernier, les autorités sanitaires algériennes ont décidé de rendre obligatoire le port du masque sanitaire, dans le but de freiner la rapide propagation du Covid-19, qui a fait plus de 500 morts dans ce pays d’Afrique du Nord.
A l’issue d’une réunion du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, tenue le 18 mai 2020, la présidence de la République algérienne a, dans un communiqué, indiqué que « le port du masque est tout aussi efficace que le confinement sanitaire, d’où l’impératif de rendre son port obligatoire pour tous ».
Cette nouvelle disposition viendra s’ajouter aux mesures déjà prises dans le cadre de la lutte contre la lutte contre la propagation du Coronavirus, notamment le confinement sanitaire, le couvre-feu, la fermeture des établissements scolaires et des lieux de culte, sans compter l’interdiction des rassemblements publics. Seulement, cette mesure intervient alors que l’Algérie, qui compte 44 millions d’habitants, fait face à une sérieuse pénurie de masques.
Dans le même temps, le voisin marocain, en produit assez, au point de penser en exporter. En effet, si chez Abdelmadjid Tebboune, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, court dans tous les sens pour acquérir des masques destinés au grand public, chez Mohammed VI, c’est la surproduction de ce bien précieux en ces temps de Covid-19, avec près de 7 millions de pièces produites chaque jour au royaume.
L’Algérie, qui compte plus de 500 décès de Coronavirus, a enregistré un total de 7 201 cas de personnes infectées par le Covid-19. Chiffres qui font que ce pays, parmi l’un des plus infecté d’Afrique, a décidé de corser les mesures pour freiner la rapide propagation de la maladie.
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