C’est depuis le 24 mars dernier que le Premier ministre indien, Narendra Modi, a déclaré le confinement total de ce pays, deux mois après l’annonce du premier cas en provenance de la Chine. Pendant cette période où la maladie se propage dans ce pays d’Asie, Damien Kakule, ressortissant de la République Démocratique du Congo et étudiant en Computer Application à l’Université de Bangalore, dans la ville portant le même nom, s’est confié à Afrik.com.
Entretien
Afrik.com : Comment vivez-vous ce confinement à Bangalore ?
Damien Kakule : La nouvelle est venue plutôt positivement parce que la population a compris le danger de cette maladie. Actuellement, il y a beaucoup de barrières, les éléments des forces de l’ordre sont placés à certains endroits pour s’assurer du respect de cette mesure. Les rues sont désertes, seuls les pharmacies et les magasins qui vendent des denrées alimentaires restent ouverts. L’inde est un pays très vaste et avec un taux élevé de démographie, le gouvernement a mis en place des mesures d’accompagnement par la création des structures visant à donner à manger aux plus démunis.
Quels vos sentiments pendant cette période de confinement ?
Nous sommes un peu inquiets et positifs à la fois. Tout est fermé, on ne sait pas à quoi s’attendre dans les prochains jours. Positifs, du fait que petit à petit le gouvernement indien maitrise la situation.
Y-a-t-il des mesures prises par les universités de la place pour la poursuite des activités académiques pendant cette période de confinement ?
Concernant les études, les universités ont mis en œuvre un système de formation à distance afin de rester en contact avec les étudiants. Elles leurs envolent les devoirs et les supports pédagogiques qu’ils étudient à la maison et les remettent à travers les réseaux sociaux. Cette méthode permet aux étudiants de s’occuper utilement pendant cette période de pandémie.
Pendant cette période, y-a-t-il un élan de solidarité entre les Aivant à Bangalore ?
L’association des Africains vivant dans la ville de Bangalore est toujours en contact avec ses membres, en cas de nécessité. Nous respectons les mesures prises par les autorités et attendons la fin de la maladie pour reprendre nos activités.
Quel message lanceriez-vous à tous les Africains s’agissant du Coronavirus ?
Je leur dirai que le Coronavirus est une réalité. Protégeons-nous. Respectons les mesures barrières et faisons confiance aux autorités et aux recommandations des spécialistes.