Covid-19 au Burundi : le nouveau président change de stratégie


Lecture 2 min.
drapeau-burundi moyen

Le gouvernement burundais se dit prêt à ouvrir les centres de dépistage de masse de la pandémie du coronavirus dans tous les coins du pays. Prenant la parole lors de la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement, le président Évariste Ndayishimiye a exprimé son engagement dans la lutte contre cette maladie, dont la gestion reste jusque-là critiquée par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme.

A en croire le leader burundais Évariste Ndayishimiye, désormais les membres de la riposte contre le coronavirus seront présents dans toutes les provinces du pays, ceci afin de faciliter les tests de masse et limiter ainsi sa propagation:« Dans toutes les provinces du Burundi, une équipe de test du coronavirus sera mise en place, et nous mènerons une campagne pour tester tous les citoyens », a déclaré lme président burundais ajoutant que son gouvernement prévoit de baisser jusqu’à 50% le prix des produits hydroalcoolique ainsi que du savon, afin qu’ils soient accessibles à tout le monde afin de lutter contre la pandémie ».

Ces annonces montrent que le nouveau président souhaite prendre un chemin différent de celui emprunté par son prédécesseur, le Président décédé Pierre Nkurunziza vis-à-vis de la maladie à coronavirus.

A lire aussi : Covid-19 au Burundi : que cache l’expulsion des experts de l’OMS ?

Pour Ndayishimiye, les burundais doivent s’approprier la lutte contre cette maladie, qui perturbe la vie normale de la nation:« En termes de santé humaine, nous avons lancé aujourd’hui une campagne contre la pandémie du nouveau coronavirus que nous avons appelée Je vais guérir, je ne serai pas infecté, je n’infecterai pas les autres, a-t-il déclaré, exhortant les citoyens burundais au respect des mesures barrières :« Pour atteindre cet objectif, il faut une attention individuelle et collective. Respectez toutes les règles du ministère de la santé publique dans tous les lieux publics et même dans les foyers », poursuit-il.

Selon la situation épidémiologique publiée par le ministère de la santé de ce pays, en date du 30 juin, le cumul est de 170 cas confirmés dont un décès et 115 en bonne évolution. Avec ce bilan, le Burundi garde sa place dans le cercle fermé des pays les moins affectés par la pandémie sur le continent, malgré des doutes, estimant que le nombre des personnes atteintes serait bien supérieur à celui communiqué par le gouvernement (lire l’article sur les interrogations concernant le bilan chiffré du Gouvernement).

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News