La deuxième édition du Grand Prix d’Afrique a eu lieu ce samedi à l’Hippodrome de Vincennes. Un rendez-vous qui célèbre les partenariats PMU et loteries de 13 pays africains avec le PMU français. Pour ce second volet, Afrik.com est allé sur les lieux pour en savoir plus sur cette course hippique à la sauce africaine.
Le public est émerveillé, ce samedi à l’hippodrome de Vincennes, face aux magnifiques chevaux qui s’apprêtent à concourir pour cette deuxième édition du Grand Prix d’Afrique, qui célèbre les partenariats PMU de France et loteries de 13 pays africains.
«L’évènement a été créé il y a une dizaine d’années pour rendre hommage aux 13 pays d’Afrique qui nous suivent, dont les représentants sont parmi nous aujourd’hui, précise Aude Missoffe, chargée de communication pour Le Trot. Nous voulons ainsi les remercier de jouer et d’aimer nos drivers. Et montrer une autre image du continent africain ». Selon elle, « les africains sont très joueurs et la course hippique est très suivie en Afrique », il était donc légitime de les mettre à l’honneur.
Au moins cinq ambassadeurs africains ont fait le voyage. Les organisateurs de l’évènement ont mis les grand moyens pour satisfaire leurs hôtes et les participants en mettant à leur disposition des stands où ils peuvent s’informer sur l’univers des courses hippiques. Ils ont également organisé des défilés de mode, spectacles de danse et musique africaine afin que cette deuxième édition du Grand Prix d’Afrique reste mémorable.
Pour l’amour des courses hippiques
Selon Nestor Tchissambot Makosso, président de l’Association des Loteries d’Afrique (ALA), le Grand Prix d’Afrique est un « grand évènement que nous partageons avec le PMU et Le Trot. Un moment unique où nous célébrons l’Afrique en famille. Et c’est aussi un moment de grande émotion qui s’inscrit dans le chemin de la réussite ». Par le biais de ses divers partenariats, « nous sentons la positivité. Nous bénéficions de partenariats de taille pour rendre effectif cet évènement ».
Raison pour laquelle, selon Aude Missoffe, il est primordial « que ce rendez-vous s’inscrive parmi les plus grands en France afin que les gens viennent de plus en plus nombreux pour apprécier nos courses et découvrir une partie de la culture africaine ».
Les organisateurs ont pour ambition d’organiser l’évènement en Afrique. Toutefois pour l’heure, les moyens d’organisation et les investissements manquent cruellement, précise Nestor Tchissambot Makosso. Il estime qu’avec cette collaboration française, et par le biais de formations, de séminaires et d’appuis techniques, le projet du Grand Prix d’Afrique avance petit à petit. Et la réalisation et l’exécution de ce projet ne pourront « que s’améliorer. Et une fois les lacunes comblées, le projet sera enfin parfait ».
Vidéo du 6ème Grand Prix d’Afrique: