Coups d’Etat sur le continent : qui après l’Afrique de l’Ouest


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Masques sud-africains
Masques sud-africains

Depuis quelques jours/mois/années, un mauvais vent (coup d’Etat/putsch) souffle sur le continent africain. Et son cycle répétitif, laisse croire qu’il a trouvé dans les pays africains, un terrain fertile.

Ce mauvais vent, au vu de son cycle répétitif, amènerait les populations à se dire qu’il arrange ou serait considéré par les dirigeants de cette partie du monde, comme dit-on souvent : « le chien aboie, la caravane passe », ou « malgré les grimaces de la poule devant l’épervier, celui-ci finit toujours par emporter le/les poussins » et « le malheur, c’est pour les autres. Il ne pourra jamais nous atteindre, quoi qu’on fasse ». Comme pour dire qu’ils ont « les parapluies et les godas ».

De la bouche de nombreuses personnes rencontrées, les interrogations suivantes revenaient toujours. Il y avait entre autres :
– Pourquoi n’y a-t-il pas de coups d’Etat dans les continents européen, américain, asiatique, océanique ?
– Qui est souvent derrière les coups d’Etat répétitifs en Afrique ?
– Quel profit ont nos dirigeants à voir trop de sang couler ou ce qu’on a construit à des centaines de millions, et pendant des décennies, tomber en ruine en un laps de temps ?
– Pourquoi nos dirigeants, qui sont toujours entre deux avions, ne peuvent-ils pas copier ce qui est bon/maintient la paix dans les autres continents ? Est-ce par manque de volonté ? Est-ce une malédiction pour l’Afrique ?
– A quel traitement peut-on soumettre l’Afrique, pour que cette note musicale change ?
– Dieu a-t-il tourné le dos à l’Afrique ?

« Qui tue par l’épée, meurt par l’épée »

Pour l’étudiante Bernadette Djupsi, « l’Afrique est comme le corps humain. Lorsqu’une partie du corps est malade, les autres parties, d’une manière ou d’une autre, sont attaquées. Alors les coups d’Etat qui se passent en Afrique de l’Ouest, devraient interpeller tous les Africains, au premier rang desquels, nos chefs d’Etat. Cela devrait être un sujet à l’ordre du jour, et débattu à fonds, et sans état d’âme, afin de trouver des résolutions applicables dans l’immédiat ». « Retenons ceci : « qui tue par l’épée, meurt par l’épée » », a-t-elle ajouté.

« Lorsque la maison du voisin prend feu, tu dois déjà apprêter de l’eau chez toi, et même l’aider à éteindre les flammes». « Ce qui sort du poulailler, entre dans la maison du canard/ferme». Je m’appuie donc sur ces deux adages pour dire avec certitude qu’après l’Afrique de l’Ouest, une autre partie du continent prendra le relais, car, presque tous, connaissent les mêmes problèmes. La longévité au pouvoir, le gré à gré à la présidence, le passage de témoin à la tête de l’Etat, du père au fils, le bourrage des urnes, le trucage des élections, les trafics d’influence, la corruption, le favoritisme, le régionalisme, l’impunité, les détournements de deniers publics, le taux élevé de chômage…

Et après après l’Afrique de l’Ouest ?

La majorité de la population tire le diable par la queue, le cumul de postes, l’insalubrité dans les villes, les agressions, le retard/non-paiement des prestations, entraînant des arriérés de salaire et les mouvements de grève par-ci, par-là, des arrestations à tête chercheuse, l’existence d’un très grand fossé entre les riches et les pauvres, … », énumère pour le déplorer un conducteur de moto-taxi.

« J’ai comme l’impression que les dirigeants africains, mais plus précisément d’expression française, se concertaient régulièrement, afin d’implanter les mêmes politiques dans leurs pays respectifs. Les coups d’Etat répétitifs en Afrique de l’Ouest, devraient servir de leçons à nos chefs d’Etat. Il serait judicieux, pour eux, de vite corriger le « tir » avant qu’il ne soit trop tard. On sait quand commence une crise, mais on ne sait pas quand est-ce qu’elle prend fin. N’oublions pas les dégâts énormes enregistrés, après le « tsunamis », a-t-il ajouté.

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