Coup d’envoi de la 18e édition du Tour du Faso


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La 18e édition du Tour du Faso débute mercredi 27 octobre à Ouagadougou sous le signe de la diversité. Onze étapes pour 1 240,5 km d’un périple où l’on notera une incursion au Mali. Parmi les concurrents, notons le retour des Ivoiriens dans la compétition et la première participation de coureurs angolais et japonais.

Le dix-huitième tour cycliste du Burkina Faso a débuté ce mercredi à Ouagadougou. Sur la ligne de départ du Faso 2004: quatre-vingt neuf coureurs du peloton sillonneront les routes du pays du 27 octobre au 7 novembre. Ils s’affronteront en 11 étapes, dont trois de piste, sur les 1 240,5 kilomètres d’un parcours qui les amènera à faire une incursion au Mali.

La course offre, cette année un plateau éclectique sans précédent avec des cyclistes venus de tous les horizons. Les organisateurs ont, en effet, décidé de participer à la création d’une équipe franco-japonaise. Le Tour accueillant pour la première fois de son histoire, non pas un, mais trois cyclistes asiatiques. Le panachage que l’on retrouve avec l’intégration du Burkinabè Issa Soudre dans la formation belge Vasco-Avia-Modemakers, qui a réjoui les spectateurs présents sur le parvis de la Maison des Peuples. Signe encore plus fort de cette ambiance de concorde, le Tour peut s’enthousiasmer du retour de l’équipe de Côte d’Ivoire, absente depuis trois ans de la compétition, ainsi que de la première participation des Angolais, qui ont dû composer avec les caprices des compagnies aériennes pour rejoindre le Burkina-Faso au dernier moment, dans la soirée.

Une cérémonie d’ouverture haute en couleurs

La programmation des animations, lors de la cérémonie d’ouverture, était elle-aussi placée sous le signe de la diversité. Entre les apparitions de la chanteuse Africa Love et du groupe de djembefolas « Les amis de Ouidi », les coureurs ont pu savourer la première innovation qui leur a été réservée cette année, avec trois défilés de mode de stylistes burkinabé. Une inauguration joyeuse avant de se concentrer sur la course.

Les progrès remarqués des cyclistes africains ont en tout cas bouleversé les certitudes dans le peloton. La posture faussement modeste que pouvaient adopter les favoris des équipes européennes par le passé a laissé place à une crainte réelle et fondée quant aux capacités des « locaux ». Et pourquoi pas une victoire finale d’un Burkinabé, attendue depuis 1997, sur la plus grande course à étapes d’Afrique ? Réponse le 7 novembre à Ouaga. Ou si possible même avant.

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