L’alliance d’opposition, la Coalition nationale changement (CNC) a annoncé au terme d’un conclave mercredi qu’elle sera représenté par un candidat unique à l’élection présidentielle du 25 octobre prochain.
Quatre membres de la Coalition nationale pour le changement (CNC) sont actuellement candidats à la prochaine élection présidentielle : Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin, Essy Amara et Mamadou Koulibaly. L’alliance d’opposition a annoncé mercredi qu’il n’en restera plus qu’un le jour du premier tour du scrutin, à condition que des mesures consensuelles et négociées soient prises concernant l’organisation de l’élection. L’annonce a été faite par un des portes-paroles de la coalition, Théophile Soko Waza.
Les adeptes du consensus
Depuis la formation de cette coalition, la décision de présenter un candidat unique face au président Alassane Ouattara avait été discutée à de nombreuses reprises. Les quatre candidats de cette alliance avait affirmé plusieurs fois leur volonté d’arriver à s’organiser derrière un seul candidat le 25 octobre prochain. De nombreuses dissensions ont secoué l’organisation entre partisans d’une mobilisation populaire avant l’élection, les adeptes du consensus et ceux sur une ligne plus radicale de rupture avec le pouvoir en place.
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La CNC a également annoncé participer à la marche sur la RTI, la télévision nationale, et le siège de la Commission électorale indépendante (CEI) prévue lundi 28 septembre prochain pour s’opposer au découpage du temps de parole entre candidat sur la chaîne publique et dénoncer la composition de la CEI à la botte du pouvoir.
La marche du 28 septembre en question
Elle avait été annoncée au cours d’une conférence de presse animé par Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin Mamadou Koulibaly et un représentant de Essy Amara qui a indiqué mercredi qu’il ne participerait finalement pas à la marche. « Notre pays a trop souffert de mauvaise gestion électorale. Dans l’opposition comme au pouvoir, nous devons faire preuve de civisme et de responsabilité. Je demande à tous de savoir raison garder dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le porte-parole, Bruno Nabagné Koné a, pour sa part, indiqué s’interroger sur les motivations réelles des manifestants. « On ne peut pas à trois à quatre semaines des élections revenir aujourd’hui, par exemple demander ou exiger une remise à plat de la Commission électorale indépendante. Ça ne se fait pas. Ça ne pourra que retarder la tenue des élections », a-t-il précisé.